Christian Estrosi : "Si nous étions en place, PSA ne fermerait pas Aulnay"
Christian Estrosi est d'abord revenu sur l'interview télévisée de François Hollande pour le 14 juillet. "Je suis stupéfait par ce que j'ai entendu : de la mauvaise foi, du mensonge et de la démagogie ", a déclaré le député-maire de Nice. "Moi j'ai aimé l'hyper-président, face à celui que je qualifie d'hypo-président, il n'est responsable de rien et chante toujours le même refrain : c'est la faute à Sarko. Il a dit ça pendant des mois et des mois de campagne, et maintenant qu'il est président, c'est toujours la faute à Sarko. Je vois sa méconnaissance stupéfiante des dossiers. "
Au sujet des 8.000 suppressions d'emplois annoncées par PSA, Christian Estrosi a defendu le bilan du précédent gouvernement. "Nous n'avons commis aucune erreur, puisque nous avons sauvé PSA et Renault. On nous a reproché d'avoir prêté 3 milliards en 2008-2009 à ces deux entreprises, non seulement nous les savons sauvé, non seulement il y a une relance de la production industrielle de plus de 10% en 2010, mais en plus ces prêts ont été remboursés avec des intérêts de 660.000 euros". "Si nous étions en place, PSA ne fermerait pas le site d'Aulnay ", assure-t-il. "Je suis étonné que Monsieur Montebourg dise qu'il recevra le président de PSA dans 8 jours, ça fait deux mois qu'il est ministre ! "
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