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UMP : "Il faut tout changer" (Laurent Wauquiez)

Laurent Wauquiez, député UMP de Haute-Loire et maire du Puy-en-Velay était l'invité politique de France info ce lundi matin. Il revient sur le rassemblement voulu par le nouveau président "incontesté" de sa famille politique, Nicolas Sarkozy. Selon lui, le temps "du collectif" est arrivé pour sortir l'opposition du "trou noir" dans lequel elle est tombée et redonner de la confiance.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Laurent Wauquiez, député UMP de Haute-Loire © Radio France)

Nicolas Sarkozy élu président de l’UMP au premier tour samedi avec 64,5% des voix des adhérents (58,1% de participation), suivi par Bruno Le Maire 29,2% et Hervé Marion 6,3%. On aurait pu s’attendre à plus. Pourtant, à la question Nicolas Sarkozy a-t-il réussi son retour à l’UMP, Laurent Wauquiez en est convaincu, la réponse est oui. Après avoir recueilli "les 2/3 des vote s", il est le président "incontesté " du parti.

 

Faut-il encore dire UMP ? Plus pour longtemps, explique Laurent Wauquiez.  Le temps du "rassemblement " et du "collectif " est arrivé, martèle le député de Haute-Loire. Une page "doit être tournée ", celle des divisions au profit du "travailler ensemble ".

 

Pas de parfum de guerre des chefs donc, selon lui. "On a besoin de tout le monde, Alain Juppé, François Fillon et la nouvelle génération ". "On a besoin de Bruno Le Maire " aussi, dit Laurent Wauquiez.

Objectif ? Tourner la page donc de "deux ans désespérants sur le plan politique d’une  opposition qui est devenue un trou noir ". Le défi ? "Redonner une voix à l’opposition ". Comment ? En travaillant main dans la main, en dépoussiérant le parti, en changeant son nom. "Il faut tout changer ", résume Laurent Wauiqiez. "Un nom c’est emblématique aussi d'un changement sur le fond ".

Et cette fois-ci, tous ceux qui sont pour ce "changement de la droite et du centre " devront pouvoir s’exprimer. "Il faudra que les adhérents de notre famille politique puissent donner leur avis ", dit Laurent Wauquiez.  "Il y aura des primaires d’ici deux ans, que tout le monde soit serein ", assure le député de Haute-Loire.

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