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Le budget 2012 à l'épreuve de la crise

Au programme aujourd'hui : le budget 2012 voté à l'Assemblée aujourd'hui, mais rendu caduc par la crise ; la chasse aux parrainages des "petits" candidats ; et Ségolène Royal qui se verrait bien présidente... de l'Assemblée Nationale, en cas de victoire de François Hollande à la présidentielle.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  • Le budget 2012 caduc avant même d'être voté : il va falloir le revoir, avec en perspective un nouveau plan d'austérité. Mais ministres et responsables de l'UMP tentent de ne pas affoler tout le monde, au risque d'être taxés d'attentistes : François Baroin, invité ce matin de Canal+, a affirmé au contraire que "s'il y a une politique qui n'est pas attentiste, c'est bien la politique française. Elle est réactive." Même défense, ce matin sur RTL, de la ministre du budget Valérie Pécresse.
    _ Tout dépendra en fait du Sommet européen, demain à Bruxelles. Nicolas Sarkozy doit s'exprimer à la télévision à l'issue de ce sommet, sans doute jeudi soir.

    La mauvaise perspective de croissance ennuie aussi les socialistes : le projet du PS table sur une croissance moyenne de 2,5% sur les 5 prochaines années (alors que les prévisions tournent autour de 1%).
    _ Pierre Moscovici, coordinateur de la campagne de François Hollande, invité de France Info, a reconnu qu'il "faudra, sans aucun doute, que ce projet soit adapté. Mais pas renié".

    • La chasse aux parrainages a commencé pour les "petits" candidats : il faut 500 signatures de maires, députés sénateurs, eurodéputés, conseillers généraux ou régionaux. Chaque élu ne peut soutenir qu'un candidat, et son choix sera rendu public. Cette collecte relève du parcours du combattant, en deux temps : les promesses de signatures d'abord, puis la collecte des parrainages, deux mois avant le scrutin.
      _ Les candidats se répartissent en trois catégories : les adeptes du bluff (comme Marine Le Pen), les optimistes (comme Nicolas Dupont-Aignan) et les tortues (quid de Dominique de Villepin ?)

    • Ségolène Royal au "perchoir" de l'Assemblée ? C'est elle-même qui l'affirme : François Hollande et Martine Aubry lui ont "ouvert cette perspective", en cas de victoire de la gauche l'an prochain. Elle se présenterait aux législatives à La Rochelle.
      Mais un proche de François Hollande, Michel Sapin, affirmait ce matin sur Canal+ que l'heure des tractations n'avait pas sonné.
      Quid du cumul des mandats, si Ségolène Royal devient députée ? Son entourage affirme qu'elle quittera la présidence de la région Poitou-Charentes. Mais dès 2012 ou à la fin de son mandat régional en 2014 ? Cela n'est visiblement pas tranché.

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