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Assassinat d'Hervé Gourdel : Fabius dénonce une "infamie"

Le ministre des Affaires étrangères était ce jeudi l'invité exceptionnel de France Info en duplex de New York. Il a qualifié "d'infamie" l'assassinat de l'otage français. Et placé sur le même plan l'Etat islamique (Daech) et la Syrie.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Laurent Fabius, le 25 septembre 2014 (1172357) © Radio France/France2)

"C'est une infamie. C'est une infamie parce que ceux qui ont fait ça, qui sont attachés au groupe Daech, pour eux la vie n'a absolument aucune valeur. Ils veulent nous terroriser et donc la réaction qu'il faut avoir est exactement l'inverse. Il faut à la fois condamner avec une extrême fermeté ce qui s'est passé qui est épouvantable, garder son calme et faire tout pour les retrouver et les châtier " déclare notamment Laurent Fabius dans cette interview.

Assassinat d'Hervé Gourdel : sur France Info, Laurent Fabius dénonce une "infamie"

En Irak, "il n'y aura pas de troupes au sol. Il faut que les Irakiens eux-mêmes s'impliquent. C'est la grande leçon de tous les conflits précédents." 

"Deux adversaires : Bachar al-Assad et le groupe Daech"

"Nous n'avons pas un seul ennemi, nous avons  deux adversaires. A la fois monsieur Bachar al-Assad et le groupe Daech " affirme le ministre des Affaires étrangères. "Il faut répéter sans cesse que Bachar al-Assad est très largement à l'origine du développement de ce mouvement terroriste. Et qu'encore aujourd'hui tout laisse à penser que les puits de pétrole qui sont contrôlés par le groupe Daech servent à alimenter monsieur Bachar al-Assad. Il ne s'agirait pas qu'en frappant Daech que ce soit monsieur Bachar al-Assad qui en profite".

Laurent Fabius invité de France Info - interview intégrale

 

"Il ne faut pas se mettre dans une mécanique de peur"

"Il ne faut pas se mettre dans une mécanique de peur parce que c'est  ce que souhaitent les terroristes qui exercent un chantage sanglant auquel il ne faut pas céder.  La France ne cédera pas. En revanche il  faut prendre toutes les mesures de précaution et de vigilance nécessaires " a ajouté le ministre des Affaires étrangères. "Et c'est l'attitude que nous avons " a-t-il conclu.

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