Stéphane Richard (Orange) : "Aucun projet d’acquisition en Europe"
L’Autorité de la concurrence va bientôt infliger une amende à Orange pour abus de position dominante, sur le marché des entreprises, dans les années 2000. Selon Le Figaro, cette amende pourrait s’élever à 500 millions d’euros. « Ce sera moins », selon Stéphane Richard, qui confirme une sanction imminente. Le PDG d’Orange dit coopérer avec l’Autorité. Et assure que cette amende ne ralentira pas les investissements de l’opérateur. S’apprête-t-il à acquérir un autre groupe européen ? Est-il réellement intéressé par Telecom Italia, dont les français Xavier Niel et Vincent Bolloré sont actionnaires ? "Nous n’avons aucun projet d’aucune sorte avec un opérateur européen, ni avec le management de ces sociétés ni avec leurs actionnaires. Ce sujet n’est pas à l’ordre du jour (…) Je dis très clairement : il n’y a rien sur le feu avec Telecom Italia" .
Interrogé aussi sur la condamnation de Bernard Tapie, Stéphane Richard affirme qu’il s’en "réjouit" , "comme citoyen et comme contribuable" . Et il ajoute : "Je ne suis pas le porte-parole de Bernard Tapie. Je n’ai aucun intérêt lié avec lui (...) La décision des arbitres de 2008 était contestable". Jeudi, la Cour d'appel de Paris a condamné l'homme d'affaires à rembourser plus de 400 millions d'euros. Cette somme lui avait été attribuée en 2008, donc, après un arbitrage contesté. C'est toujours l'affaire de la revente de l'équipementier Adidas. Stéphane Richard est lui-même mis en examen dans l'enquête sur l'arbitrage, car à l'époque, il dirigeait le cabinet de la ministre de l'économie, Christine Lagarde. Selon lui, la décision de la Cour d’appel ne remet pas en cause le principe même de l’arbitrage.
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