Les transports publics, "une solution probablement cinq fois moins chère que la voiture", selon Marie-Ange Debon, patronne de Keolis
Selon Marie-Ange Debon, également présidente de l’Union des transports publics, la tendance n’est pas à la hausse des tarifs.
Les prix de l'essence sont repassés au-dessus de deux euros par litre. Les tarifs des transports publics vont-ils augmenter à leur tour, sous le coup de l'inflation ? Invitée éco de franceinfo, mardi 7 juin, Marie-Ange Debon, présidente du directoire du groupe Keolis, et présidente de l'Union des transports publics, "n'entend pas d'éléments dans ce sens" : "Les collectivités locales sont extrêmement attentives au pouvoir d'achat des passagers."
"C'est l'occasion de rappeler que les transports publics sont une solution beaucoup plus économique, probablement cinq fois moins chère que la voiture", poursuit la dirigeante, dont le groupe gère plusieurs grands réseaux (Lyon, Bordeaux, Rennes, Lille notamment). "On est prêt à les accueillir avec une offre de plus en plus grande."
Un appel à l'Etat
"Ce qu'on demande surtout, c'est que le gouvernement (...) appuie les collectivités locales, explique-t-elle, avec une aide à la transformation du parc de véhicule", vers des véhicules plus écologiques.
Avec la pandémie de Covid-19, une partie des voyageurs avait déserté les transports en commun. Ces passagers sont de retour, selon Marie-Ange Debon : "Dans la plupart de nos quinze grands réseaux, on est revenu à 85% ou 90% [de fréquentation, ndlr]". La dirigeante espère le retour d'une fréquentation normale fin 2022 ou en 2023.
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