"Les entreprises vont tenir le coup sur cette crise inflationniste", selon directeur général délégué de BNP Paribas
Thierry Laborde, directeur général délégué de BNP Paribas, estime que l'investissement des entreprises "s'est bien maintenu au premier trimestre" 2022.
La plus grande banque française cotée en bourse vient de réaliser un excellent premier trimestre 2022, avec un bénéfice supérieur à 2 milliards d’euros, en hausse de 19.2% par rapport à la même période de l’an dernier. Invité éco de franceinfo mardi 3 mai, Thierry Laborde, directeur général délégué de BNP Paribas, attribue ces bons résultats "à une bonne croissance des revenus qui ont cru de près de 12%, c’est aussi une bonne maîtrise du risque. Nous ne voyons pas de signaux de dégradation de l’économie là où nous agissons."
Alors que la question du tarif des services bancaires revient beaucoup dans le débat sur le pouvoir d’achat, le directeur général délégué de BNP Paribas note que : "Dans les revenus, les frais bancaires représentent 0,5% du budget des ménages. Nous sommes sur une stabilité de ces prix depuis plusieurs années. Mais ce que l’on voit de plus en plus ce sont les connections digitales : +20% par an."
Des perspectives d'activité maintenues
BNP Paribas maintient ses perspectives d'activité à l'horizon 2025 malgré la crise internationale. "On a bien conscience de la réalité, reprend Thierry Laborde. il y a bien sûr des inquiétudes qui se font jour : l’inflation par exemple ou les prix du pétrole. On avait précédemment la question des chaînes d’approvisionnement liées à la crise sanitaire.
"Il y a un contexte un peu plus difficile mais aussi de grands facteurs de soutien, il ne faut pas les oublier."
Thierry Laborde, directeur général délégué de BNP Paribasà franceinfo
"L'’investissement des entreprises s’est bien maintenu au premier trimestre contrairement à la consommation des ménages qui a baissé, reprend Thierry Laborde. Cet investissement est nécessaire pour assurer les transitions digitales et écologiques. Il y a ensuite les mesures de soutien public, et il en faut." "Et puis il y a toute l’épargne accumulée par les Français, conclut-t-il.
L'intégralité de l'interview à retrouver ici:
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