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"Avec les agences immobilières, on paie une sécurité dans la transaction" estime Jean-Marc Torollion, président de la FNAIM

Le président de la Fédération nationale de l’immobilier prévoit une stagnation, voire un recul des prix des appartements et des maisons cette année. Invité de "L’Interview éco", il répond aussi aux critiques sur les honoraires des agences immobilières.

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-Marc Torollion, président de la FNAIM, le 23 janvier 2019 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Les honoraires des agences immobilières sont-ils excessifs ? Sur franceinfo, la semaine dernière, la présidente du site Pap.fr, Corinne Jolly, souhaitait la disparition des agences : "C’est trop cher ! (…) Savez-vous combien les agences ont touché en 2018 ? Elles ont pris 6,2 milliards d’euros". Invité de L’Interview éco, Jean-Marc Torollion, président de la FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier) défend le modèle des agences : "C’est le client qui décide. L’intermédiation n’a cessé de progresser en France. La dernière statistique, qui émane des services de l’Etat, c’est 70% du marché intermedié [qui passe par les agences, ndlr] Derrière, il y a 100 000 emplois".  

Selon Jean-Marc Torollion, le service des agences a un prix : "On paie une expertise au départ, une force commerciale et une sécurité dans la transaction (…) Et surtout, au centre, la qualité du vendeur, sa capacité à rassurer physiquement sur un acte décisif." Les honoraires vont-ils baisser ? Le président de la FNAIM ne le souhaite pas : "Les honoraires moyens, c’est 4,5%. Je pense que ça les vaut".

En 2019, des prix "en légère baisse" ?

La FNAIM vient de faire le bilan de l’année 2018 : "Sur la France entière, les prix ont augmenté de 2,7%". La hausse est importante sur les appartements (+3,5%), et beaucoup moins sur les maisons (+1,5%). Les prix flambent surtout dans les métropoles : à Paris, bien sûr (+5,9%), mais aussi à Bordeaux (+8,8%), à Lyon (+7,4%) ou encore Nantes et Rennes. Le marché a été très dynamique, avec 965 000 transactions.  

Pour Jean-Marc Torollion, l’année 2019 verra une stabilisation : "Je pense qu’on aura une décélération du nombre de transactions et des prix ‘flat’ voire en légère baisse".

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