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"On ne peut pas changer d'opinion tous les jours, ce projet a été acté" : la présidente de l'Occitanie défend la LGV Bordeaux-Toulouse

Carole Delga, présidente de la région Occitanie, est l'invitée de l'Interview J-1, à la veille du lancement des Assises de la mobilité.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Carole Delga en mai 2017. (RAYMOND ROIG / AFP)

Carole Delga, présidente (PS) de la région Occitanie, défend la LGV Bordeaux-Toulouse, après les récents propos du ministre Nicolas Hulot selon lesquels l'Etat et la SNCF n'ont "plus les moyens". "On ne peut pas changer d'opinion tous les jours, ce projet a été acté par les différents gouvernements et les différents présidents", a déclaré la président de la région Occitanie, interviewée lundi 18 septembre sur franceinfo.

A la veille du lancement des Assises de la mobilité par la ministre des Transports, Elisabeth Borne, et le Premier ministre, Edouard Philippe, Carole Delga renvoie le président Macron au respect de ses promesses de campagne. "Emmanuel Macron, en tant que candidat, a signé un engagement pour Bordeaux-Toulouse", pointe la présidente de la région Occitanie, qui estime que la réalisation de cette ligne peut passer par "un financement adapté" et "une structure innovante". "Nous sommes force de proposition. Une solution a bien été trouvée pour financer le Grand Paris Express pour 10 millions d’habitants."

Le Grand Paris Express, c'est possible. Nous demandons, pour cinq millions d'habitants, c'est-à-dire la moitié de la population concernée par le Grand Paris Express, des investissements pour Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan. Il est nécessaire d'avoir une équité territoriale.

Carole Delga, présidente de la région Occitanie

En juillet, la déclaration d'utilité publique a été annulée et un rapport de la Cour des comptes a appellé à la rigueur financière. Des obstacles qui ne remettent pas en cause l'utilité du prolongement de la LGV Paris-Bordeaux vers Toulouse, assure Carole Delga. "Il s’agit de desservir la quatrième métropole de France, insiste-t-elle. Et puis il s’agit de répondre au besoin du quotidien des habitants de notre région que ce soit pour Bordeaux-Toulouse ou pour Montpellier-Perpignan. Nous sommes la première région de France en termes de progression démographique avec 52 000 nouveaux habitants et une saturation routière et ferroviaire."

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