"La baisse des APL est une mesure stupide", affirme Pascal Cherki, un des dirigeants du Mouvement du 1er-juillet
L'ancien député socialiste de Paris et co-dirigeant du Mouvement du 1er-juillet, Pascal Cherki, était l'invité de L'interview J-1, à la veille de la décision du Conseil d'État sur la baisse de l'allocation personnalisée au logement (APL).
Pascal Cherki, ancien député socialiste de Paris et co-dirigeant du Mouvement du 1er-juillet fondée par Benoît Hamon, était l'invité de L'interview J-1, jeudi 26 octobre sur franceinfo, alors que le Conseil d'État doit se prononcer vendredi sur la baisse de l'allocation personnalisée au logement (APL) décidée par le gouvernement. Il estime que "le gouvernement a tort" de baisser les APL.
Une part trop importante des revenus consacrée au loyer
Alors que le Conseil d'État va devoir trancher face au recours déposé par un collectif de 70 associations, le gouvernement se défend en affirmant que la baisse des APL est compensée par une hausse du revenu de solidarité active (RSA) et par d'autres mesures. "Aujourd'hui, les Français consacrent une part trop importante de leurs revenus au loyer", affirme Pascal Cherki. "Le taux d'effort, c'est-à-dire la proportion des revenus consacrés au loyer, est exorbitant."
La mesure est d'après lui totalement injuste. "Baisser les APL est une mesure stupide, une mesure anti-sociale et c'est même une mesure d'agression sur le pouvoir d'achat des classes moyennes et des classes populaires." De quoi justifier, selon lui, un rétropédalage de l'exécutif sur cette mesure. "Le gouvernement aurait été bien avisé de revenir sur cette mesure qui lui rapporte peu et qui choque d'autant plus les Français qu'à côté il a fait une exonération substantielle aux plus hauts patrimoines de ce pays avec la réforme de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). C'est ça que les gens ne comprennent pas."
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