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Florian Philippot dévoile la charte des Patriotes : "On a un discours de vérité sur l'Union européenne"

Florian Philippot, ancien vice-président du Front national et actuel dirigeant du parti Les Patriotes, était l'invité de L'interview J-1, lundi sur franceinfo, à la veille de la présentation de la charte de son nouveau parti.

Article rédigé par Yaël Goosz
Radio France
Publié
Temps de lecture : 8 min
Florian Philippot, président du parti Les Patriotes, était l'invité de L'interview J-1, lundi 6 novembre sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Florian Philippot, ancien vice-président du Front national désormais à la tête du parti politique qu'il a créé, Les Patriotes, était l'invité de L'interview J-1, lundi 6 novembre sur franceinfo. Il présente mardi la charte de son nouveau parti, qui revendique 5 000 adhérents. Ce texte est "une philosophie de base", selon Florian Philippot. "On va définir (...) quels sont nos grands objectifs politiques."

Les slogans, "ça tue la politique"

L'un des axes majeurs de cette charte sera la sortie de l'Union européenne voulue par Florian Philippot. "On a un discours de vérité sur l'Union européenne. On ne peut pas dire 'on verra' sur l'Union européenne", estime l'ancien vice-président du Front national. Celui qui a été le bras droit de Marine Le Pen continue de revendiquer le "Frexit", c'est-à-dire le Brexit à la française. 

"On doit dire clairement aux Français : 'Si vous voulez, demain, retrouver les instruments de votre politique et de votre liberté, dans tous les domaines (économie, immigration, fiscalité, industrie, écologie et tant d'autres), il faut que nous soyons un pays qui a les moyens de mener une politique'", a martelé le président des Patriotes.

Il compte donc sur l'utilisation de l'article 50 du traité de Lisbonne, qui permet de quitter l'UE et donc, selon lui, de retrouver une indépendance nationale. "Il faut le mettre en oeuvre parce que sinon nous serons condamnés à des slogans." Il vise ainsi les trois derniers présidents de la République, qui sont selon lui "obligés d'agiter de la communication et du slogan pour masquer une incapacité à agir concrètement." Il assène : "Je pense que ça tue la politique." 

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