"C'est une insulte àmes collègues mais aussi au peuple français" : réaction sur France Info dudélégué CGT de l'usine Goodyear Mickaël Wamen après la lettre du PDG de Titan international. Pendant ce temps, le mondepolitique s'empare du dossier. Exemple, le député UMP et ancien président del'Assemblée nationale Bernard Accoyer sur LCI : "Il y a une lettremoqueuse et caricaturale, mais pas totalement infondée. La France a un graveproblème de compétitivité. Quant à nier la responsabilité de certains syndicatsou syndicalistes extrémistes... Il y a un moment où le jusque-boutisme doitêtre condamné".Pendant ce temps, sur CanalPlus, la ministre de la Jeunesse et des Sports Valérie Fourneyron prend presquela défense du PDG de Titan international, Morry Taylor : "Ce n'est pas normal dans les propos, et enmême temps son expression est sans doute la conséquence de désaccords et dedésappointements qu'il a eus. Mais il ne faut jamais lâché, et je faisconfiance à Arnaud Montebourg pour qu'il puisse y avoir de nouveau ce dialogueindispensable avec Titan" .Jean-Pierre Raffarin solde les comptesEgalement dans l'actualité,un colloque organisé aujourd'hui par les amis de Nicolas Sarkozy, qui vacélébrer le bilan international de l'ex-président. L'un de ces"amis ", justement, solde les comptes...La charge est violente..elle est signée Jean-Pierre Raffarin dans la revue L'Etat del'Opinion de TNS Sofres, dont le contenu est publié sur un des blogs duMonde . Pour l'ex-premier ministre de Jacques Chirac, la victoire étaitpossible en 2012. Nicolas Sarkozy a perdu à cause de sa stratégie dedroitisation et de son exercice solitaire du pouvoir.. Jean-Pierre Raffarin,recadré illico sur France Inter par Christian Estrosi, député-maire de Nice etsecrétaire général de l'Association des Amis de Nicolas Sarkozy : "Je metscela sur le compte d'un moment d'égarement. Je préfère penser que de la part deJean-Pierre Raffarin ce sont des mots qui ont totalement dépassé sa pensée, carlorsqu'on voit le faible écart, la courte victoire de François Hollande surNicolas Sarkozy, dans un moment de crise et sur la base de mensonges éhontés(du candidat socialiste), il ne peut s'agir que de cela".Le colloque organiséaujourd'hui vise-t-il à préparer le retour de Nicolas Sarkozy ? Pas du tout,répondent en cœur Christian Estrosi comme Bernard Accoyer. Sur iTélé, ClaudeGuéant, ancien ministre de l'Intérieur, est beaucoup plus franc : "Je ledis très clairement, je souhaite vivement que Nicolas Sarkozy revienne dans lavie politique, et l'association a pour but de donner envie aux Français qu'ilrevienne et de lui donner à lui aussi l'envie de revenir".Ségolène Royal trouve un point de chute à la BPI Autre retour évoqué cematin, celui de Ségolène Royal. L'ex-candidate à la présidentielle de 2007 etprésidente de la région Poitou-Charentes va être nommée vice-présidente de la Banquepublique d'investissement annonce sur France-Inter du patron de la BPIJean-Pierre Jouyet. L'autre vice-présidence devrait être assurée par Jean-PaulHuchon, président de la région Ile-de-France.