Tentatives d'unions électorales et polémique sur l'affaire Prism
Ce matin dans le journal Ouest-France , François Hollande
appelle la majorité "à partir rassemblée " pour les prochains scrutins. Ce matin, Harlem
Désir, le premier secrétaire du Parti socialiste, assure qu'il fait tout pour
obtenir cette "majorité rassemblée".
"Je considère que nous devons faire tous les efforts.
C'est pourquoi j'ai eu l'occasion de rencontrer Pascal Durand, le secrétaire
national des Verts, comme Pierre Laurent, pour ensemble faire vivre la
majorité, en particulier en perspective des prochaines élections municipales. "
Les élections européennes
C'est au tour des votes centristes. Le président de l'UMP Jean-François
Copé appelle ce lundi matin dans Le Figaro l'UDI à une alliance pour les européennes.
Jean-Louis Borloo d'après Jean-François Copé n'y serait pas hostile.
Le problème c'est que François Bayrou, le président du MoDem,
est aussi sur les rangs. Il voudrait bien lui aussi d'une alliance avec l'UDI
pour les européennes.
"Je pense que tous ceux qui ont une certaine vision de
l'Europe ont besoin d'une Europe qui soit constituée et forte. Tous ceux qui
veulent cette Europe plus forte se soudent. Je suis ouvert et je soutiens la
solution d'un rapprochement. "
L'Europe
On parle beaucoup du scandale Prism, des Etats-Unis qui
auraient espionnés l'Union européenne. Pour Harlem Désir, le premier secrétaire
du PS, cet espionnage pourrait remettre en cause les négociations commerciales
en cours.
Sur l'accord de libre-échange entre l'Europe et les Etats-Unis la présidente du Front national, Marine Le Pen, est plus radicale : "Il faut exiger immédiatement l'arrêt des négociations
pour l'accord de libre échange avec les Etats-Unis et il faut que nous
retrouvions notre autonomie en matière de défense. Nous ne pouvons pas être les
caniches des Etats-Unis, surveillés, tenus en laisse. Il faut que les peuples
européens retrouvent leur dignité, leur liberté et cela veut dire leur
autonomie. "
Une révolution à droite
Ce week-end 87.000 militants UMP ont votés sur les 315.000
du parti. Ils ont votés à 92% pour que Jean-François Copé reste président de
l'UMP et pour une primaire en 2016.
Ce que François Fillon l'ancien rival de Jean-François Copé
et probable futur rival de Nicolas Sarkozy a qualifié de révolution à droite. Une
primaire qui n'emballe toujours pas Jean-François Copé qui estime que c'est une
concession qu'il a faite à François Fillon.
"C'est une procédure qui a été actée, qui se calque un
peu sur ce qui est fait dans d'autres partis dans le monde. Cela permet de ne pas se décider par sondage, mais
par des votes effectifs. Pour le reste, il faudra faire en sorte que cela se
passe sans conséquence fratricide. "
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