Nicolas Sarkozy et Delphine Batho en haut de l'affiche
Brice Hortefeux, sur RTL, a
résumé toute la défense de l'ancien chef d'Etat après l'annulation de ses comptes de campagne par le Conseil constitutionnel, en quelques phrases : "Je suis
stupéfait, heurté choqué. C'est une décision qui s'en
prend une nouvelle fois à Nicolas Sarkozy qui apparaît comme la cible de tous
les pouvoirs, la victime de tous les acharnements. Faut-il que sa personnalité
bouscule et gène et que son expérience inquiète."
Ces attaques sont condamnées
par la ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marie-Sol Touraine sur
France 2 : "Le Conseil constitutionnel, il dit le droit. Moi je suis très choquée d'entendre certains à droite expliquer que ce serait une décision politique. Un peu dé sérénité s'impose."
Au-delà du Conseil
constitutionnel, il faut maintenant à
s'attendre au retour médiatique de Nicolas Sarkozy. La co-présidente du groupe
écologistes à l'Assemblée nationale, Barbara Pompili, était ce vendredi matin l'invitée de France Info:"On va avoir le cinéma de la victimisation pendant les semaines et
les mois qui viennent. Je pense que Nicolas Sarkozy va réagir et nous
expliquer en quoi il est injuste que pour lui les règles soient les
mêmes que pour les autres."
Les accusations de l'ancienne ministre Delphine Batho
Des accusations qu'elle a
renouvelées ce matin sur BFMTV : "Ce que dit Cécile Duflot va beaucoup plus loin que ce que j'ai dit. Comme si j'avait été le bouc émissaire".
Et voici comment le député
UMP, Henri Guaino analyse ce règlement de compte post-ministériel : "On sert des clientèles, voilà le résultat."
Et chez Europe Ecologie -
Les Verts, la défiance avec le gouvernement n'est pas retombée après le
limogeage de la ministre.
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