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Mittal-UMP : derniers soubresauts...

Tour d'horizon des déclarations des invités politiques de ce mercredi matin, en commençant par les réactions sur les dernières déclarations d'Arnaud Montebourg...
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Le ministre du Redressement
productif, ragaillardi par sa côte de popularité en hausse, en a remis une
louche mardi dans une interview au Monde . Après son conflit avec le Premier
ministre, Jean-Marc Ayrault, Arnaud Montebourg défend de nouveau l'idée de
nationalisation temporaire. Ecoutez ce qu'en pense le ministre de l'économie et
des finances, Pierre Moscovici sur RTL :

"Je n'y suis pas hostile... Mais ça
ne peut pas être une finalité en soi."

Donc, Pierre Moscovici est
d'accord, mais pas complètement avec son collègue. Par ailleurs, le ministre de
l'Economie a confirmé ce matin qu'il faudrait de nouveau revoir le régime des
retraites déficitaires pendant le quinquennat.

Dans sa longue interview, Arnaud
Montebourg se prévaut, pour ses nationalisations temporaires, d'un large
soutien à gauche et à droite... Vérification immédiate avec Jean-François Copé
pour l'UMP sur France Info et Daniel Cohn-Bendit pour les écologistes sur
BFMTV :

"C'est scandaleux. Ce qu'il proposait n'était pas plus malin que ce que proposait Ayrault... Il est pas d'accord, il se tire..."

C'est l'éternelle formule, un
ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne...

Voilà pour les soubresauts
de l'affaire Mittal, on passe aux soubresauts de l'UMP...

 Avec une question qui sera
candidat pour devenir ou rester président de l'UMP. L'élection dans 9 mois, mais
certains y pensent déjà, sauf Jean-François Copé... 

Parmi les candidats
potentiels, il y avait ce matin Nathalie Kosciusko-Morizet sur Canal+. Sera-t-elle
candidate? "Je n'en sais rien. Ce n'est pas une question pour aujourd'hui."

Nicolas Sarkozy, son nom
revient encore... Ce qui a le don d'agacer son ancien ami, soutien de François
Fillon, Patrick Devedjian, sur France Inter : "Il a cessé d'être un acteur direct. Il faut que l'UMP détermine elle même sa politique et son destin sans essayer de lire dans le marc de café ce que pourrait être la pensée de Sarkozy..."

 

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