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Les réactions avant la réunion des groupes politiques

C'est en présence du Premier ministre que les députés socialistes ont rendez-vous rue de l'Université pour une grande explication autour du budget et des amendements que veulent déposer les frondeurs pour faire infléchir la politique économique du gouvernement.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (Julien Langlet du service politique de France Info © RF)

 Le patron des députés PS, Bruno Leroux, invité de France Info leur demande de réfléchir.

 

"Je demande trois choses à chacun des parlementaires. D’abord le respect pour entendre aussi ceux qui ont des propositions différentes et qui doivent pouvoir les exprimer. Ensuite, je demande de l’unité. Quand les débats ont eu lieu, il n’est pas raisonnable de vouloir tout le temps revenir dessus. Et puis je demande de la loyauté. "

 

Parmi les meneurs chez les frondeurs, il y a le député des Hauts-de-Seine Jean-Marc Germain, invité d'Europe 1. Ce combat au sein de la majorité n'est pas un acte de défiance envers le Premier ministre. D'ailleurs il l'aime bien Manuel Valls.

 

"Sur le style je considère que c’est un excellent Premier ministre, il s’est préparé au pouvoir, il a de la méthode de travail, de la capacité d’écoute et de l’autorité ce qui est très important. Sur la méthode c’est l’homme parfait et sur la politique économique il a des problèmes de réglage. "

 

Manuel Valls et les 40 frondeurs vont donc en découdre. Un conflit au sein de la majorité qui ne perturbe pas le ministre de l'Education, Benoit Hamon, dans son action.

 

"Je partirai le jour où je ne serai plus à l’aise. Tout le monde se moque un peu de savoir si un ministre est à l’aise ou pas, l’essentiel c’est que chacun fasse son travail et je pense que la politique dans le champ de l’éducation nationale est une vraie politique de gauche. "

Le PS n'a pas le monopole des réunions de groupe politique tendues

C'est ce matin la première réunion du groupe politique de l'UMP à l'Assemblée depuis l'arrivée à sa tête du triumvirat d'anciens Premiers ministres et de Luc Chatel comme secrétaire général. Jean-Pierre Raffarin ne s'était pas encore exprimé depuis sa nomination aux coté d'Alain Juppé et François Fillon. Il l'a fait ce matin sur France Inter, après avoir commenté l'éviction du directeur général de l'UMP Eric Cesari, il a évoqué Nicolas Sarkozy et pressé l'ancien président de s'exprimer clairement.

 

"Il y a un moment où il va falloir qu’il décide. Ou il joue vraiment une carte politique et il entre dans le jeu politique ou il reste à l’écart comme un intellectuel, un observateur, mais il  est clair qu’à un moment ou un autre il faut clarifier les positions. "

 

L'ancien Premier ministre s'est aussi exprimé au nom de l'UMP sur la réforme ferroviaire comme l'a fait Luc Chatel.

 

"Nous sommes contre cette réforme car nous sommes pour la séparation de l’infrastructure. "

 

Voilà qui promet quelques envolées cet après-midi dans l'hémicycle puisque la réforme ferroviaire sera au coeur des débats à l'Assemblée nationale, alors que débute aujourd'hui le septième jour de grève à la SNCF.

La ministre des sports rentre du Brésil

Najat Vallaud-Belkacem a assisté au premier match de l'équipe de France et y a vu une véritable équipe, ce qui la rend plutôt optimiste pour la suite de la compétition. Elle a dit ses quatre vérités sur France 2.

 

"Cela fait déjà quelques temps que cette équipe s’est révélée aux yeux des Français comme un groupe soudé, solidaire, avec un état d’esprit collectif que Didier Deschamps a réussi à installer. Les joueurs se révèlent humble et conscient de l’honneur qui leur est fait de participer au mondial et de représenter la France. "

 

Un groupe soudé, solidaire, une équipe avec un véritable état d'esprit collectif, tout ce dont la majorité, le PS à l'Assemblée et le gouvernement ont tant de mal à trouver en ce moment.

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