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Bruno Le Roux demande "respect, unité et loyauté" à tous les députés PS

Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale était l’invité de Jean-François Achilli ce mardi. Il a lancer un message aux frondeurs, sans jamais les nommer : "La guérilla parlementaire ne fait pas partie de nos pratiques".
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Bruno Le Roux ce mardi sur France Info © RF-ED)

Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale était l’invité de France Info à 8h15 ce mardi. Interrogé sur le désorde au sein du groupe PS, Bruno Le Roux a tenu à nuancer. Ce qu'on appelle les frondeurs ne sont "qu'une trentaine ces dernières semaines " sur plus de 291 parlementaires PS. "Il n'y a pas de délit de discussion ", insiste-t-il.

Bruno Le Roux demande trois choses aux députés PS : "Le respect pour entendre ceux qui ont des propositions différentes. De l'unité qui est aujourd'hui l'assurance-vie " du parti, et "de la loyauté ". Bruno Le Roux parle ensuite de la "guérilla parlementaire " qu'il faut arrêter car elle n'est pas dans l'ADN du parti, autrement dit, il demande aux frondeurs d'arrêter d'aller voter hors du groupe. Ou alors qu'ils assument : "On ne peut pas avoir un pied dedans et un pied dehors ".

"Il y a deux gagnants dans la réforme ferroviaire : les usagers et les cheminots" (Bruno le Roux)

Bruno Le Roux a également évoqué la grève à la SNCF, une grève qui n'a, selon lui, "aucune justification ", ni à "son début ", ni dans "sa durée ". Il affirme que les discussions qui ont duré des mois sur la négociation de la réforme conduisent à une proposition équilibrée. "Il y a deux gagnants dans la réforme ferroviaire : les usagers et les cheminots ". Le président du groupe socialiste à l'Assemblée estime que si ce conflit dure, c'est à cause de "groupuscules " à l'intérieur des syndicats qui "ne connaissent que la culture du conflit " et qui prennent en "otages " des millions de Français.

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