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La violence en Corse en question

L'actualité politique de ce mercredi matin était encore marquée par l'assassinat de l'avocat corse Antoine Sollacaro, la veille, dans l'île. A droite comme à gauche, les responsables politiques ont tenu à souligner qu'ils avaient mis les moyens en Corse pour lutter contre la violence.
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
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Franceinfo (Franceinfo)

Le nombre d'assassinats en Corse est quatre fois plus élevé qu'à Marseille. Et le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls a confirmé ce mercredi matin sur France Inter qu'il se rendrait sur l'île dans quelques semaines accompagné de sa collègue de la Justice, Christiane Taubira. Face au niveau de violence qui touche la Corse, Manuel Valls assure que l'Etat ne reste pas les bras croisés : de nombreux enquêteurs sont déployés sur le terrain, explique-t-il, mais il souhaite une meilleure coordination entre les services.

La question corse fait largement l'unanimité.  A droite comme à gauche, c'est évidement la condamnation d'un tel geste qui prévaut. Pour l'ancien ministre de l'Intérieur, l'UMP Brice Hortefeux, invité de Canal plus, des mesures ont été prises depuis longtemps pour lutter contre la criminalité : "Quand j'étais ministre de l'Intérieur, nous avons mis en place une cellule d'élucidation qui avait permis de faire progresser l'identification et l'interpellation des responsables. Chacun fait comme il l'entend, mais je suis persuadé que le gouvernement est préoccupé par cette question ".

Des moyens en place, il y a certes reconnait le député de Haute-Corse, Paul Giacobbi, sur France Inter. Mais il manque tout de même un dispositif : un préfet de police, comme à Marseille, où il y a quatre fois moins de meurtres par habitant.

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