La plus simple n'étant pas nécessairement la plus convaincante : le"pas de commentaire", façon Christian Jacob le patron des députés UMP,invité de LCI : "Je ne vais pas rentrer dans les commentairesde commentaires. La justice fait son travail eton y verra plus clair après. Ne tombons pas dans le piège des commentairesdistillés ici ou là. ""Je ne suis pas concerné ", façon Frédéric Lefebvre,le tout nouveau député UMP des Français de l'étranger, sur France Info. "J'étaisau cabinet de Nicolas Sarkozy à cette époque, je n'ai jamais touché la moindreprime et je ne savais absolument pas qu'il existait un système de primes ditesde police. "Version Pierre Lellouche, député UMP de paris : "C'estquand même embêtant ". "Cela fait beaucoup de désordre. Il y en amalheureusement de tous les côtés et ce n'est pas bon car cela fait monter quià votre avis ? Et bien voilà. "L'affaire Guéant n'a toutefois rien à voir avec l'affaire Cahuzac,juge l'ex-premier ministre Jean-Pierre Raffarin sur France 2. "Il ne s'agitpas de politique puisque dans l'exercice des ses responsabilités à ce moment-làClaude Guéant est en situation de fonction publique. Donc là, c'est la hauteadministration qui est en cause. Dans l'affaire Cahuzac c'est quand mêmequelque chose de plus grave, c'est le ministre des Impôts qui échappe à l'impôt. " Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre à l'époque des faitsn'était au courant de rien, assure-t-il encore ce matin.Michelin, et la fermeture de l'usine historique de Joué-les-Tours,en Touraine.Le géant français du pneu investit 800 millions d'euros en France,et promet la création de 1.700 emplois à terme, mais supprime immédiatement 730postes à Joué-les-Tours. Ce "plan de relance" fait réagir, d'autantque Michelin est bénéficiaire. Un milliard et demi d'euros de résultat net l'andernier.Les suppressions de postes sont inacceptables, dénonce le secrétairenational du PCF Pierre Laurent : "On pouvait très bien avec l'argentdisponible avoir une politique qui permette de garder des emplois au lieu de seséparer d'une usine qui est là depuis très longtemps et qui a fait ses preuvesavec des salariés qui sont efficaces. Donc on a besoin d'une autre politiqueindustrielle et on a besoin d'une autre utilisation des richesses qui sont crééespar le travail dans ces entreprises. "Pour le ministre du Travail Michel Sapin, attention, il nes'agit pas de licenciements boursiers : "L'objectif ce n'est pas defaire monter la bourse c'est de faire en sorte que cette entreprise soit, danscinq ans ou dans dix ans, toujours en activité. Je perçois qu'il y a desefforts qui sont faits en France par Michelin pour augmenter telle production, créerdes emplois à tel ou tel endroit. C'est donc l'ensemble des plans qu'il faudrajuger. "Michel Sapin sur France Inter reconnaît avoir été informé enamont des projets de Michelin.