Cet article date de plus d'onze ans.

Bernard Tapie se voit revenir en politique

Les sujets qui font l'actualité politique ce jeudi matin, avec d'abord l'affaire Tapie et ses suites, l'intervention télévisée de François Hollande le 14 juillet et Delphine Batho qui tacle à nouveau son ancien gouvernement.
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Franceinfo (Franceinfo)

Affaire Tapie :

Bernard Tapie se défend dans les médias après la saisie d'une partie de ses biens par la justice. Il dit être exécuté avant d'être condamné et accuse les socialistes au pouvoir de s'acharner sur lui. Sur i-télé ce matin, la candidate socialiste à la mairie de paris Anne Hidalgo en hausse les épaules : "Il est face à la Justice. Il doit répondre. Je respecte le travail de la Justice, qu'on lui laisse faire sereinement. Moi je ne cherche pas à acculer telle ou telle personne, mais aujourd'hui son rendez-vous, il est d'abord avec la Justice ".

Bernard Tapie qui dit aussi vouloir revenir en politique pour se battre contre le Front national aux prochaines municipales. Même pas peur répond Marine Le Pen sur France 2 : "Que ce soit pour M. Tapie, que ce soit dans le Pas-de-Calais, le Front national est en pointe contre la corruption. Et en ce moment, c'est un peu le métronome de la corruption : un coup à droite, un coup à gauche. Nous ne nous laisserons pas intimider par les menaces de M.Tapie ".

La grande interview de François Hollande le 14 juillet :

Il avait dit qu'il ne s'imposerait pas tous les 14 juillet : il est là. Il avait dit qu'il ne ferait pas de grande interview à l'Elysée : il y est. L'opposition dénonce un reniement par la voix de Luc Chatel sur France Info. Question de tradition et de simplicité répond le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll sur BFM-TV : "Sur une question comme celle-ci, qui n'est pas majeure, qui est une forme d'expression du président de la République, si il a choisi l'Elysée, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? ".

Delphine Batho sans remord ni regret :

L'ancienne ministre de l'Environnement débarquée la semaine dernière du gouvernement n'a pas été convaincue par les annonces de Jean-Marc Ayrault sur la place de l'écologie dans le plan d'investissements d'avenir. Elle le connaissait déjà, dit-elle. Et sur France Inter, elle estime avoir raison de critiquer le budget de l'écologie : "Je maintiens ce que j'ai dit, c'est à dire qu'il y a un mauvais budget de l'écologie et malheureusement, ça n'a pas été corrigé depuis et ce que j'ai dit ne méritait pas que je sois limogée du gouvernement ".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.