Maxim Kontsevitch, mathématicien et millionnaire
A 48 ans, Maxim Kontsevitch est un des plus grands mathématiciens du monde, et sûrement un des plus riches. Pourtant, il continue à travailler dans un bâtiment banal, à Bures-sur-Yvette, près de Paris. Devant un tableau noir, une craie à la main, Kontsevitch est un scientifique heureux.
Son histoire, vous la lirez dans le Parisien, dans l'article de Sébastien Morelli, et sur le site du Monde , également, dans l'article de David Larousserie. Elle commence à Moscou, au milieu des années 1970. Le jeune Maxim tombe amoureux des mathématiques. Il lit des ouvrages spécialisés, participe à des olympiades mathématiques. A 17 ans, seulement il publie son premier article. Il part étudier en Allemagne puis il devient professeur à l'université de Berkeley, en Californie. Il a moins de trente ans. Il ne reste pas longtemps aux Etats-Unis car un Français vient le débaucher. Jean-Pierre Bourguignon traverse l'Atlantique pour convaincre le jeune Russe de s'installer à Bures-sur-Yvette, à l'IHES, l'Institut des hautes études scientifiques. Le salaire est moins élevé, et pourtant, Maxim Kontsevitch n'hésite pas : "l'IHES est le meilleur endroit pour un mathématicien" , dit-il.
Le scientifique veut s'épanouir et à Bur-sur-Yvettes, il se sent bien. L'équipe est très compétente. Kontsevitch travaille sur sa grande spécialité : la symétrie miroir homologique. Le journal Le Monde explique que le chercheur ouvre une correspondance entre deux types de géométries. Il rapproche la physique et les mathématiques. Dans le Parisien, Kontsevitch le résume autrement : "J'aime la beauté des modèles, des objets parfaits. Je me vois un peu comme un géomètre. Même dans l'algèbre, il y a toujours une image mathématique."
Le chercheur millionnaire va continuer à avancer, à suivre ses intuitions. Quant à son argent, il sait comment le dépenser. Il envisage de faire un don important à l'institut des hautes études scientifiques. Dans Le Monde , il explique que "les prix ne servent pas de motivation. Ce qui compte, dit-il, c'est de comprendre les choses ".
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