Selena Gomez : de sa descente aux enfers à la convalescence, la star se confie sur sa dépression dans le documentaire "My mind and me"
Diagnostiquée bipolaire en 2016 après une série de crises qui l’a empêchée de monter sur scène, la jeune chanteuse s’implique depuis pour mettre en lumière le sujet de la santé mentale, d’où ce documentaire qui montre la dépression sous toutes ses facettes, de la descente aux enfers à la guérison.
C’est un mal encore trop souvent pris à la légère et qui touche pourtant d’après l’OMS 280 millions de personnes sur la planète, un mal que Selena Gomez a décidé de montrer. À 30 ans, l’actrice, chanteuse et superstar américaine travaille depuis près d’un quart de siècle.
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Révélée à sept ans dans des séries Disney, elle est devenue une machine à tubes, jusqu’à la rupture, jusqu’à ne plus pouvoir monter sur scène et être diagnostiquée bipolaire. C’est cet épisode de sa vie que montre le documentaire qui sort le 4 novembre sur Apple TV, My mind and me , documentaire qu’elle espère utile pour toutes celles et ceux qui, comme elle, luttent contre des problèmes de santé mentale... qui ne se voient pas. Et c’est tout l’intérêt de son film puisque lorsque le tournage a commencé, Selena Gomez allait apparemment très bien, elle rayonnait, enchaînait tournées et albums. À l’époque, le but était juste de faire un documentaire pour ses fans. Et puis, elle s’est effondrée. Et le réalisateur qui la suivait tous les jours a tout filmé. Les crises, les arrêts respiratoires, l’hôpital, la transformation physique, la mort tout près, et finalement les soins, le retour à la surface...
C’était en 2016, et c’était trop intime. Selena Gomez a fini par révéler ce qui lui était arrivé, elle a parlé de santé mentale dans ses interviews, des effets que peuvent avoir sur tout un chacun les pressions sociétales, familiales, les réseaux sociaux aussi, où derrière les sourires peuvent poindre injonction et harcèlement. Elle a été invitée à la Maison Blanche par Joe Biden pour en parler, et elle a même lancé un programme pour mieux prendre en compte la dépression à l’école, la détecter et aider les jeunes qui en souffrent. Et c’est comme ça que l’idée du documentaire est revenue.
Ce qui ne devait montrer que les coulisses de la vie d’une star est devenu un plaidoyer pour la reconnaissance des troubles mentaux. Selena Gomez dit qu’elle n’aime pas regarder certaines scènes, qu’elle ne peut pas le faire, mais qu’elle a décidé de montrer sa vulnérabilité pour que d’autres sachent qu’ils ne sont pas seuls, et qu’il y a des pistes pour remonter la pente, guérir, revivre, "parce qu’à la fin, dit-elle à Vanity Fair, si je suis encore là, ça doit servir à quelque chose, c’est pour aider les autres à s’exprimer".
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