Nicolas et Carla Sarkozy : l'impatience
Nicolas Sarkozy n'apprécie pas le comportement de François
Hollande, vis-à-vis de lui. C'est une constante, depuis que les deux hommes se sont
tourné le dos, sur le perron de l'Elysée, après leur passation de pouvoir.
Le manque de reconnaissance
La libération de Florence Cassez aurait augmenté, si c'est encore
possible, l'ire de l'ancien président de la République.
Le courroux de Nicolas Sarkozy serait parvenu à plusieurs de
ses amis sous forme de SMS à une heure avancée de la nuit. Comme au bon vieux
temps des éléments de langage, distribués sur les Smartphones de tous ceux qui
devaient s'exprimer dans les médias durant la campagne électorale.
La goutte qui a fait déborder la colère sarkozienne : François
Hollande n'a même pas jugé bon de le citer dans ses propos saluant le retour de
Florence Cassez en France.
Brice Hortefeux s'est
aussitôt plaint, publiquement, de ce manque de considération du successeur vis-à-vis
de son prédécesseur.
L'indifférence de François Hollande à son encontre
En début de mandat, la droite accusait François Hollande de
pratiquer l'anti-sarkozysme primaire. Chaque critique sur le bilan du mandat passé était répercuté
comme un aveu de faiblesse de la nouvelle majorité. Comme si le nouveau président de la République avait besoin
de se référer à son rival passé pour asseoir sa propre crédibilité.
Aujourd'hui, c'est l'inverse. Nicolas Sarkozy s'étonne de ne
pas faire partie du paysage politique de François Hollande. Le chef de l'État l'ignore. Il ne le consulte même pas alors
qu'il mène une guerre au Mali. Nicolas Sarkozy s'en plaint, comme s'il
craignait d'être évincé du paysage politique passé, présent, et à venir.
Nicolas
Sarkozy veut revenir en politique
L'hypothèse parait de plus sérieuse au sein de la droite. Personne n'a jamais vraiment cru que Nicolas Sarkozy se
retirerait définitivement de la politique. Le virus l'habitait depuis si
longtemps qu'aucun de ceux qui le connaissent ne l'imaginait renoncer.
Un seul élément les faisait douter quand même : sa femme, Carla
Bruni-Sarkozy.
La chanteuse, disaient-ils, avait quitté l'Élysée sans aucun
regret, tellement elle avait souffert des critiques subies en tant que première Dame en ce palais élyséen. Carla était dégoutée de la politique, et encore plus écœurée
par la presse. Elle voulait tourner la page.
Mais les sentiments du couple auraient changé. Carla Bruni-Sarkozy
serait même celle qui pousse aujourd'hui au retour de son mari, tellement elle
serait affligée par le manque d'envergure et de reconnaissance de ses
successeurs, à gauche comme à droite.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.