Une voiture qui consomme 1 ou 2 litres / 100 km : c'est possible ?

S'il est souhaitable d'arriver à des niveaux de consommation ultra-bas:  oui ! Pour des raisons écologiques. Mais est-ce que c'est réalisable ? 1 ou 2 litres aux 100 km, sans doute pas.
En revanche, des voitures qui descendraient aux alentours de 3-3,5 litres, pour de vrai, sur la route, c'est plus réaliste.
Pour descendre encore plus bas, il y a des obstacles. D'abord, toutes les normes, de plus en plus strictes. Notamment les crash-tests, pour la sécurité des passagers en cas de choc. C'est incompatible avec une consommation ultra-basse.
Et puis, il y a le confort des voitures actuelles : leur silence, leurs suspensions sophistiquées, leurs sièges bien rembourrés. Et tout l'équipement moderne : les fonctions électriques, la climatisation, les airbags. Tout cela amène du poids.Ce qui génère de la consommation.

Une voiture plus basique pourrait-elle atteindre ces 1 ou 2 litres aux 100 ?

En tout cas, pas un modèle "low cost" ! Parce que, s'il est vrai que l'un des premiers facteurs de consommation, c'est le poids, la très basse consommation provient aussi de la sophistication technique : une voiture très finement pensée, très élaborée, savante , avec un moteur au top de la technologie.
En aucun cas, cela ne correspond à une voiture "low-cost"  (à bas coût).
Les voitures "low-cost" ont tendance à être plus légères parce qu'elles sont plus basiques. Mais elles ne seront jamais championnes de la très basse consommation.
En revanche si vous faites une voiture très petite, sans fioriture,  bien pensée, optimisée sur le poids, l'aérodynamique, et que vous la dotez de petits moteurs, très sophistiqués, vous avez la bonne recette pour minimiser la consommation.
C'est à peu près la recette de la récente VW Up! : 3,54 m. Un petit moteur. Et une consommation de 4,2 l !

D'où proviennent les bénéfices des constructeurs ?
La majeure partie ne provient pas de la production, et de la vente de voitures. Mais de ce qu'ils gagnent avec leurs filières de financement  pour ceux qui en ont , lorsqu'ils vendent une voiture à crédit  et avec le commerce des pièces de rechange.
En moyenne, les constructeurs réalisent 70-80% de leur bénéfice, avec ces deux activités : le crédit, et les pièces détachées.

Peugeot-Citroën : tout l'avenir est chamboulé.
Beaucoup de doutes, d'interrogations, sur les conséquences de l'accord signé entre General Motors, et PSA.
L'usine de Rennes  qui devait fabriquer la future remplaçante de la Citroën C5 voit sont projet gelé, car il est envisagé de transférer cette production dans une usine Opel, en Allemagne.
Par ailleurs, l'usine Citroën d'Aulnay semble de plus en plus menacée par ces réorganisations industrielles.