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Toyota continue sa politique d’hybridation

Hybridation y compris pour les 4X4. Comme vous le savez, les crossovers se vendent principalement en diesel. Pour une bonne raison : ces engins sont lourds et hauts sur pattes, pardon sur roues, donc ils consomment davantage que les berlines. Et le diesel c’est toujours moins gourmand que l’essence. Sauf si on y inclut l’hybride.
Article rédigé par Denis Astagneau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le RAV4 © Toyota)

Nous avons vu la semaine dernière que Mitsubishi avait un hybride rechargeable avec l’Outlander. Toyota, lui préfère décliner sa technique hybride "classique" pourrait-on dire, qui permet à une essence de consommer comme un diesel, et même moins en ville, sans émettre ni particule, ni oxyde d’azote.

Le RAV4 étant le premier 4X4 urbain de Toyota depuis 20 ans, il bénéficie pour sa 4egénération de l’hybridation maison avec un deuxième moteur électrique qui actionne les roues arrière dans la version 4X4.

Total pratiquement 200 chevaux et 8 secondes 3 pour passer de 0 à 100 km/h. Toyota le donne pour moins de 5 litres au 100. Comptez 2 litres de plus en circulation normale. Comme un diesel donc.

Le RAV4 en traction avant ou en 4 roues motrices, ne bénéficie d’aucun bonus avec 115 g de CO2

Reste le prix. Toyota ne le donne pas ce RAV4 : 33.000 € pas moins en deux roues motrices et 42.000 € tout équipé en 4 roues motrices. On se rapproche des prix des prémiums allemands comme l’Audi Q3, sauf que l’intérieur Toyota avec ses plastiques durs ne fait pas dans le luxe.

Reste un gros effort sur l’insonorisation le point faible de l’hybride, car le moteur mouline à l’accélération, et une touche sport, un vrai bénéfice sur les routes de montagne. Et puis vous pourrez toujours rouler les jours de circulation alternée quelque soit votre numéro de plaque.

 

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