Pollution atmosphérique : pour quoi "taper" toujours sur l'automobile ?
La pollution atmosphérique est évidemment une réalité. Pas question de la nier.
Mais, de façon croissante, les autorités montrent du doigt la voiture, de façon presque exclusive – en tout cas, c'est sur la voiture que les politiques "tapent".
L'invité : Jean-Paul Morin , toxicologue, chercheur à l'INSERM, et spécialiste de la pollution atmosphérique.
Les questions abordées :
Ces critiques majoritairement dirigées vers la circulation – et la circulation automobile – vous paraissent trop exclusives pour être crédibles, scientifiquement ?
Cette "croisade" contre le diesel vous semble également passer à côté des vraies questions ?
Quand on parle de pic de pollution, pour vous, on se trompe – pas dans les symptômes, mais dans les causes ?
Du coup, les mesures prises ces "fameux" jours de pics de pollution sont à côté de la plaque ?
Très scientifiquement, on voit dans ces pics de pollutions des nitrates d'ammonium. Ils proviennent de quoi ?
De plus, tous ces polluants mesurés sur les villes ne sont pas limités aux seules agglomérations ? Les jours de forte pollution, ce sont des régions entières, qui sont concernées ?
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