Permis de conduire : pourquoi revient-il aussi cher ?
1 500 €, minimum, pour préparer le permis de conduire.
C'est vrai que c'est cher !
Mais cette dépense correspond au vrai coût de préparation au permis !
Dites-vous bien que, si les auto-écoles faisaient des bénéfices énormes, ça se saurait !
Non ! Lorsque vous avez entre les mains une voiture qui vaut – au bas mot – 12 000 € ; que vous utilisez un carburant à 1,40 € le litre ; et que vous avez un instructeur spécialisé, les 38-40 € de l'heure en province, et les 50 € à Paris, c'est le prix de revient réel d'une leçon de conduite.
Les auto-écoles s'opposeraient-elles à des alternatives moins chères ?
On parle d'un lobby des auto-écoles, qui s'opposeraient à la location – pour les particuliers – de voitures de type "auto-école", équipées de doubles commandes.
Mais attention ! Un conducteur – même excellent – va-t-il se transformer soudain en un "moniteur" de conduite ?
C'est un enseignement qui exige un véritable savoir-faire. En France, il y a un examen très sérieux, pour devenir moniteur.
Si vous mettez une "voiture-école" entre les mains de n'importe quel conducteur, que se va-t-il se passer ?
Tout d'un coup, il va avoir, sous ses pieds, les doubles commandes.
Mais quand s'en servir ? Comment ? Avec quel dosage ?
Tout cela s'apprend !
Parce que, lorsque la double commande est sollicitée, c'est qu'il y a urgence !
Il faut que l'instructeur ait suffisamment d'expérience, pour ne pas avoir une réaction brutale.
Sinon, c'est lui qui devient facteur d'accident !
Ne vous improvisez-pas moniteur "à la sauvette" !
Des voitures équipées "auto-école", en location pour le grand public, ce n'est pas forcément une bonne idée. Car donner un apprentissage de la conduite, ce n'est pas seulement mettre une voiture à "doubles commandes" entre les mains d'un conducteur !
C'est donner un enseignement, avec une méthode.
Et avoir eu une formation, pour bien réagir, en cas d'imprévu !
En Bref...
PSA et Volkswagen : deux destins différents, en Chine
- l'an dernier, Volkswagen a réalisé 28% de son chiffre d'affaire en Chine ;
- Et Peugeot-Citroën seulement 14% – la moitié.
Alors que PSA a démarré sa production en Chine seulement un an, après Volkswagen.
La marque "Lotus" en mauvaise posture
Petite marque anglaise, de voitures de sport.
Depuis 3 ans, elle avait un patron qui avait des objectifs très ambitieux : lancer QUATRE nouveaux modèles en deux ans ; avec de nouveaux moteurs "maison" – ce qui coûte très cher.
Entretemps, lafirme Proton, malaisienne – qui détient Lotus – a changé d'actionnaire.
Le programme des nouveaux modèles a été arrêté.
Et Lotus risque d'être placé en liquidation.
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