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Jardin. Embrassons-nous sous le gui !

Selon la tradition celte, le gui est symbole d'immortalité et il porte chance. Mais attention, si s'embrasser sous le gui porte chance, il faut l'éloigner de la table car il est toxique !

Article rédigé par franceinfo, Claude Bureaux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une tradition venue des druides celtes. (GETTY IMAGES)

En cette veille de Saint-Sylvestre, le gui est souvent présent dans la décoration de la maison, et parfois dans la composition de "chemins de table" pour les repas de fête. Une question récurrente : le gui est-il toxique ?  Peut-on l’utiliser, pendu en boule au-dessus de la table, ou pour réaliser des bouquets de fête ? Il faut savoir que le gui, que les botanistes appellent Viscum Album, est une plante parasite des arbres.     

Les druides lui accordaient des pouvoirs

Répandu sous nos climats, les anciens Celtes lui accordaient de nombreux pouvoirs. De par sa couleur, toujours verte, les druides lui accordaient beaucoup de valeur et en avaient fait un symbole d’immortalité. De ces croyances, sont restées les traditions de s’embrasser sous le gui au moment du solstice d’hiver et de se souhaiter une bonne année.

Les fruits, qui sont de petites baies, charnues, blanches, à la pulpe translucide, visqueuse et collante, sont toxiques ! On peut trouver, dans la pharmacopée traditionnelle de certaines régions, l’utilisation en tisane des feuilles de gui pour soigner les crampes. Mais étant donné le nombre d’effets non désirés que peut entraîner la consommation de feuilles de gui, il est fortement déconseillé de l’utiliser pour la décoration des mets. Éviter aussi sa présence dans la composition du décor de la table !

Les vertus du jardin à l'hopital

Depuis une décennie, l’association Jardins et Santé, dont l’objectif est de favoriser la création de jardins en milieu hospitalier et médico-social, a analysé les tendances, les évolutions, les réalisations, les processus créatifs et l’immense potentiel dont ces lieux sont porteurs. Vient de paraître, aux éditions Petit Génie, Jardins et Santé, des thérapies qui renouent avec la nature , d’Anne Chahine, préface du professeur Marcel Rufo. Des témoignages uniques de professionnels de la santé et du paysage. Rapport aux soins, à la création et à la nature nourricière. 25 € dans toutes les librairies et au rayon livres des magasins bio.  

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