Le tribunal offre un sursis d'un mois à Paris-Normandie
Ce sursis représente "un soulagement, une petite bouffée d'espoir" pour Benoît Marin-Curtoud, journaliste à Paris-Normandie et représentant du SNJ. Le tribunal a offert ce sursis, car "un couple de repreneurs est actuellement sur les rangs. Il a jusqu'au 29 juin pour déposer une offre" .
Cette offre de reprise prévoit la suppressions de 85 postes, sur 360. "Nous l'acceptons la mort dans l'âme" admet Benoît Marin-Curtoud. "Mais cela permettrait la viabilité du journal."
Quant à l'hypothèse d'un rachat par le groupe Rossel, elle semble bien compromise. L'entreprise de presse belge conditionne la reprise des journaux normands au rachat des journaux d'Hersant Médias dans l'est de la France, dont l'Union de Reims. "Ce n'est pas du tout acquis, les négociations ne se passent pas bien. Nous craignons que l'Union de Reims soit bientôt dans le même cas que nous."
"La Haute-Normandie pourrait ne plus avoir de quotidien"
Benoît Marin-Curtoud évoque un "scénario catastrophe" : "Si nous n'avons pas de repreneur fin juin, nous pourrions disparaître. La Haute-Normandie n'aurait plus de quotidien. La région deviendrait un trou noir pour la presse."
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