Christophe Dechavanne lance son podcast : "Je veux donner la parole à ceux qui ne l’ont pas"
Le podcast de Christophe Dechavanne "Les petits poids" est disponible sur toutes les plateformes d’écoute depuis lundi 3 janvier.
Julien Meinon est le créateur d’une association qui fournit des repas aux plus précaires, notamment les étudiants touchés de plein fouet par la pandémie. Ghada Hatem dirige La maison des femmes, qui prend en charge les victimes de violences. Marine Mandrila réinsère des réfugiés pour qu’ils deviennent chefs cuisiniers. Gaspard Delanoé milite en faveur des squats d’artistes. Quatre héros du quotidien, quatre "petits poids" comme les surnomme Christophe Dechavanne.
L’animateur et producteur télé est parti à leur rencontre pour son premier podcast. Chaque épisode dure une vingtaine de minutes. "J’ai fait ce podcast parce que j’avais envie de m’exprimer et de faire s’exprimer les autres. Dans 'Les petits poids', il est question de donner la parole à celles et ceux qui ne l’ont pas forcément ou qui défendent des causes contre vents et marées, ceux qui sont bienveillants, généreux", souligne Christophe Dechavanne.
"Par les temps qui courent, la générosité, la bienveillance, la tolérance, ça ne me paraît pas trop fréquent."
Christophe Dechavanneà franceinfo
L’auditeur sera forcément bouleversé en entendant ces jeunes qui font la queue pour avoir de quoi manger, eux qui n’ont plus les revenus nécessaires pour se nourrir depuis que le Covid leur a fait perdre leur job d’étudiant. "Je suis gâté, j’ai grandi sans avoir faim… Voir ces jeunes avoir la dalle comme nos mères nous le racontaient pendant la guerre, c’est incroyable !" clame Christophe Dechavanne. Mis en ligne depuis une semaine, le podcast réalise un très bon démarrage, selon Christophe Dechavanne : "On est bien placé dans les charts d’écoute et les retours sont excellents."
Après des décennies de carrière à la télévision, Christophe Dechavanne n’y est plus apparu depuis juin 2021 alors qu’il présentait une session de dix numéros du jeu À prendre ou à laisser, sur C8. Le reverra-t-on sur le petit écran ? "Je ne sais pas quoi vous dire. J’ai proposé. Ils ont mon numéro de téléphone, je ne vais gratter à la porte comme un chat !"
"S’ils ont besoin de moi, ils savent où me trouver ! S’ils ne m’appellent pas, c’est qu’ils n’ont pas besoin de moi."
Christophe Dechavanneà franceinfo
"J’essaie de faire tourner Coyote, ma société de production, et c’est difficile parce qu’il y a de grosses boîtes qui ont des leviers que je n’ai pas. En ce moment, on essaie de monter une quotidienne pour TF1, je me retrouve face à des gens qui ont des blockbusters avec eux, en proposant des programmes à côté. Je n'ai pas ce poids-là, je suis resté indépendant et autonome, un peu par choix, même si j’ai un associé maintenant", conclut Christophe Dechavanne.
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