De la marque degrande distribution on connait surtout son représentant médiatique, Michel EdouardLeclerc, fils du fondateur. Dans cette enquête, vous découvrirez lefonctionnement de cette machine à faire du chiffre d'affaire. De la structuredirigeante, l'ACDLec, l'association des centres distributeurs Edouard Leclerc,qui regroupe les presque 500 directeurs d'hyper, une confrérie secrète, peudiserte, des notables locaux abonnés à l'impôts sur la fortune et dont laparticularité selon Au Fait est de concourir au jeu de celui qui a la plusbelle voiture. Des hommes donc, pour l'immense majorité, dont l'objectif centralest de faire de l'argent avec une stratégie marketing : attirer le client avec desprix toujours plus bas. D'où l'énorme pression sur les fournisseurs, toujoursmenacés de la sanction suprême : le déréférencement, s'ils n'obtempèrentpas aux demandes de remise. La pression aussi sur les politiques pour évitertoute législation qui pourrait mettre à mal ce système. Et puis il y a ce pointqu'on découvre : ces dirigeants d'hypermarchés sont avant tout despromoteurs immobiliers, qui peuvent faire plus de chiffre d'affaires et debénéfices en louant les emplacements commerciaux dans leur galerie qu'en vendantdu saucisson ou des yaourts !Difficile malgrétout d'avoir des données chiffrées précises explique le mensuel vu que laplupart des centres ne publient pas leur compte, préfèrent payer une amende quede voir ces résultats rendus publics.Un chiffre tout demême cité par Au Fait : sur un gros week-end, genre période de fête, un centreLeclerc peut générer 100 000 euros de recette chaque minute... Le Webdoc du jeudi : le jeu documentaire FortMacMoney.Avec Claire Leproust de l'agence Capa