Plus fort que la voiture sans pilote, la voiture qui vole !
Retour en octobre 1966. Le salon de l’auto qui vient de fermer ses portes à Paris a été un immense succès, la France compte pour la première fois 1.000.000 de nouveaux conducteurs sur une année, on construit des autoroutes, bref, la voiture triomphe.
Mais un ingénieur pense déjà à l’avenir. Et peut-être a-t-il été inspiré par une scène mythique de Fantomas se déchaîne, sortie l’année précédente, une scène où Fantomas s’enfuit au volant de sa DS19.
"L'aréauto ressemble à une voiture de type normal, voiture sport si vous voulez parce qu'il y a un problème de pénétration dans l'air. On le reconnaîtra à son réacteur placé à l'arrière et à son empannage arrière"
Si c'est la voiture sans conducteur qui aujourd’hui fait parler d’elle tous les jours, et hier encore avec l’annonce de Toyota de la mise sur le marché d’un véhicule semi-autonome en 2020, la voiture qui vole est dans l’histoire un fantasme bien plus fort.
Elle a longtemps le symbole d’un futur où tout est possible, d’un futur où d’un simple geste une voiture pourrait s’envoler au-dessus des embouteillages.
Au début des années 1970, un ingénieur français Robert Lebouder parvient à faire voler une petite voiture, une Vespa 400.
Mais la transformation prend de longues heures dans un hangar. Les tentatives suivantes, jusqu’à récemment même, prouvent qu’on n’a jamais abandonné ce rêve de faire voler des voitures même si on a davantage le sentiment de voir des avions rouler !
Nous sommes en octobre 2015, et nous ne volons toujours pas en voiture, contrairement à ce que nous avait promis un grand scientifique.
- "Hey Doc reculez, la route est bien trop courte pour atteindre 88 miles à l'heure ..."
- "La route? Là où on va, on n'a pas besoin de route..."
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