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Domitille, 19 ans : "Je voulais que ce soit Valérie Pécresse"

Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18-30 ans. Mercredi 15 décembre, rencontre avec Domitille, 19 ans, vendéenne et militante chez les Jeunes Républicains.

Article rédigé par franceinfo - Manon Mella
Radio France
Publié Mis à jour
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Domitille, 19 ans, étudiante et adhérente au mouvement jeune Les Républicains (La Roche-sur-Yon). (MANON MELLA / FRANCEINFO)

Direction La Roche-sur-Yon pour retrouver Domitille qui patiente devant la gare en révisant ses partiels. À 19 ans, elle est en double-licence à l'Institut catholique de Vendée. C'est là qu'elle a développé son identité politique, positionnée à droite. Il y a peu, elle estimait qu'elle était encore trop jeune pour s'engager politiquement mais il y a quelques semaines elle a adhéré au mouvement jeune Les Républicains, notamment pour soutenir Valérie Pécresse au Congrès.

Apparemment, je suis dans le ventre mou de la droite et ça me va plutôt bien étant donné le débat public qui est extrêmement polarisé.

Domitille, 19 ans

Pour Domitille, ce qui "démarque Valérie Pécresse c'est qu'elle ne construit pas son programme par rapport à celui d'Eric Zemmour". "Elle n'est pas obsédée par l'immigration mais parle d'autres sujets comme la dette publique ou l'éducation." La jeune étudiante et militante se définit comme "une LR Macron-compatible". "Cela me vaut beaucoup de reproches et de remarques. Cela veut dire avoir un minimum de nuances et ne pas être radicalisée d'un côté ou de l'autre de l'échiquier politique."

"Je me suis dit qu'il fallait passer à l'action"

Domitille a choisi de prendre sa carte aux Républicains pour pouvoir participer au congrès LR du 4 décembre. "Je voulais pouvoir voter pour un candidat ou une candidate qui me correspond vraiment en 2022 et je voulais que ça soit Valérie Pécresse. Si ça avait été Eric Ciotti je ne sais pas pour qui j'aurais voté. Je me suis dit qu'il fallait passer à l'action."

La militante explique que "ce qui la motive à voter pour un candidat ou un autre ce n'est pas l'argument de la représentativité". "Je n'ai pas envie de choisir un candidat ou une candidate qui me ressemble mais plutôt qui ait une bonne politique publique pour redresser la France". "La vieille politique c'est aussi un atout", lance Domitille. "Si on élit quelqu'un parce que tout le monde l'aime bien, qu'il a du charisme et qu'il est drôle mais qu'il n'a aucune expérience, alors on vote à l'élection des délégués mais pas à l'élection présidentielle."

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