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Dinah, 20 ans : "Quand j'étais petite, je voulais être présidente de la République"

Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18 à 25 ans. Mardi 14 septembre, rencontre avec Dinah, 20 ans, étudiante à la Sorbonne, à Paris.

Article rédigé par franceinfo - Manon Mella
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Dinah, 20 ans, étudiante à la Sorbonne à Paris. (MANON MELLA / FRANCEINFO)

Les 2,8 millions d'étudiants en France font leur rentrée après de longs mois loin des amphis à cause du Covid-19. C'est le cas de Dinah, 20 ans, qui entame un master en anglais et en civilisation américaine. Pour cette jeune étudiante arrivée à Paris l'an dernier, en pleine crise sanitaire, la Place de la Sorbonne est un lieu symbolique : "C'est un endroit emblématique de l'expérience étudiante, avec les terrasses, etc."

Plus tard, Dinah voudrait être professeure d'anglais. Mais avant ça, "petite", elle voulait être "présidente de la République". "Maintenant que je suis grande et que je vois en quoi ça consiste, ça me fait rire et je me demande si je pourrais vraiment faire ça", s'amuse-t-elle.

"Le droit de vote c'est super important", estime Dinah, dont la mère, américaine, a été naturalisée Française. "Je me rends compte qu'il y a des gens qui essayent vraiment d'avoir le droit de vote. Moi je l'ai, il faut que je m'en serve."

Pour la légalisation du cannabis

En politique, Dinah attend des mesures fortes concernant l'éducation, la jeunesse et l'écologie. "Il y a de plus en plus de mesures qui sont prises mais elles arrivent trop tard", selon elle. Pour Dinah, qui se "reconnaît pas mal dans le parti des Verts" : "On ne peut pas ignorer l'écologie, ce n'est plus possible qu'un président ignore l'écologie."

Dinah propose aussi de "légaliser le cannabis". "Quand j'étais plus jeune, c'était plus facile d'acheter de la drogue que de l'alcool", raconte-t-elle. 

Pourquoi ne pas légaliser le cannabis ? Il faut lever le tabou.

Dinah, 20 ans

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Primo-votante, Dinah se dit "contente" de participer à l'élection présidentielle de 2022. "En grandissant, j'ai arrêté de croire en de trop gros changements, confie-t-elle. Je ne peux pas élire un président en 2022 et me dire qu'il va tout changer en l'espace de cinq ans. J'ai envie qu'il y ait des petits changements concrets. Ça va me redonner confiance en la politique parce que je vais voir qu'il y a des choses qui se sont passées."

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