Netflix: Orange n'en veut pas
Que retenir de l'actualité numérique du jour ? France Info vous propose chaque soir un résumé.
Netflix privé d'Orange
"Merci, mais non merci ". En caricaturant un peu, on pourrait résumer ainsi la déclaration du PDG d'Orange, Stéphane Richard, ce matin chez nos confrères de BFM Business, au sujet d'un hébergement possible de la plateforme de VOD américaine Netflix sur la box de l'opérateur. Orange s'en passera pour le moment, c'est à dire pour le lancement en France de Netflix, prévu pour le mois de septembre. On le sait depuis plusieurs mois déjà, cette arrivée - très attendue par les utilisateurs - n'est pas vue d'un très bon oeil, que ce soit du côté des responsables politiques ou de l'industrie. Orange, par ailleurs, se retrouve en concurrence directe avec Netflix sur le terrain de la vidéo à la demande, l'opérateur ayant développé sa propre plateforme, OCS, et s'apprêtant à lancer son "Orangecast", une clé wi-fi sur le modèle de la Chromecast de Google, compilant un accès à OCS, à Deezer et à des chaînes de télévision.
Tout celà ne résout pas l'autre grand problème soulevé par le lancement de Netflix: la bande-passante. Nous en parlions la semaine dernière, l'entreprise est très gourmande en données et a du nouer un certain nombres d'accords avec les opérateurs américains pour assurer ses arrières. En France, pour l'instant, rien n'a, semble-t-il, été signé.
Facebook impose Messenger
Depuis quelques temps déjà, les utilisateurs européens de l'application Facebook pour mobile se voient proposer d'installer l'outil de messagerie instantané développé par la firme. Cette invitation va bientôt se transformer en obligation, étendue à l'ensemble des abonnés de la planète. Le site américain spécialisé TechCrunch s'est fait confirmer l'information directement par Facebook, qui reconnait vouloir mettre un net coup d'accélérateur à l'implantation de Messenger.
L'application, qui revendique 200 millions d'utilisateurs et 12 milliards de messages envoyés chaque jour, est présentée comme plus rapide, plus riche (avec la possibilité de prendre et d'envoyer dans la foulée photos et vidéos) que l'outil de messagerie historique de Facebook. Reste à convaincre les utilisateurs de passer d'une seule à deux applications. Un vrai challenge, même si Facebook a tout fait pour que la bascule de l'une à l'autre soit la plus simple possible.
Une télé-réalité très connectée
C'était un pas assez évident à franchir, mais "The Secret Life of Students" est le premier à y avoir pensé. Ce programme de télé-réalité diffusé depuis le début du mois par la chaîne britannique Channel 4 est en effet un pionnier dans son genre : ses douze jeunes participants sont non seulement filmés en permanence, mais leurs téléphones sont en plus équipés d'un mouchard enregistrant toute leur activité numérique.
Concrètement, dès qu'ils tweetent, dès qu'ils envoient un texto, dès qu'ils postent un statut sur un réseau quelconque ou tout simplement dès qu'ils passent un appel, le téléspectateur est informé du contenu des échanges. Ce qui se dit n'a rien de révolutionnaire, mais le procédé, qui a attiré l'oeil de plusieurs médias américains et européens, est tout à fait nouveau. Pas très rassurant, ni très enthousiasmant, mais nouveau, c'est indéniable.
La folle histoire du jeu E.T.
C'est la vidéo à voir absolument aujourd'hui: la bande-annonce du documentaire américain "Atari Game Over" . Le film retrace l'une des anecdotes les plus incroyables de l'histoire du jeu vidéo. Nous sommes en 1982, et Atari est à l'époque le leader incontesté de l'industrie. Cette année-là, au cinéma, un film fait l'évènement: E.T. de Steven Spielberg, instantanément transformé en objet de culte pour les ados et les enfants de l'époque. Flairant le bon filon, Atari met immédiatement ses équipes au travail pour développer une adaptation en jeu vidéo disponible pour Noël. Fatale erreur, c'est un échec retentissant, le jeu est d'une laideur à faire peur (il est toujours considéré comme l'un des pires jamais produits) et les invendus s'entassent.
Dans un geste de désespoir absolu, Atari, qui ne se relèvrera jamais de cet échec qui finira par signer son arrêt de mort, décide de se débarasser des cartouches de jeu. La légende, qui démarre alors, veut qu'ils soient enterrés dans le désert du Nouveau Mexique. Trente ans plus tard, stupeur: la légende est vraie, et une équipe de doux dingues a réussi à déterrer les jeux. C'est cette histoire folle que raconte "Atari Game Over" , qui sera disponible au mois de novembre sur la plateforme vidéo de la console XBox, et dont voici les premières images:
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