Le site web Airbnb échappe à l'impôt en France ?
Le site Internet de location d’appartements Airbnb échapperait à l’impôt en France. Selon nos confrères de BFM Business, le site américain a mis en place un circuit d’évasion fiscale pour payer peu d’impôts. Airbnb a une filiale en France mais elle est détenue par une holding installée dans l’Etat du Delaware, aux Etats-Unis. Cet Etat est reconnu comme paradis fiscal à l’intérieur des Etats-Unis.
A chaque fois que vous louez un appartement sur Airnb, le loyer n’est donc pas versé en France mais part dans une filiale irlandaise, détenue par la holding américaine. En Irlande, les bénéfices sont théoriquement imposés à 12,5 %, mais il existe des niches fiscales. Résultat, l’année dernière : Airbnb n’a déclaré que de 3,4 millions d’euros de chiffre d’affaires et n’a payé que 98.000 euros d’impôts. Selon BFM Business, qui a fait ses propres calculs, le chiffre d'affaires d'Airbnb avoisine les "130 millions d'euros ".
Airbnb n’est pas le seul à avoir choisi l’évasion irlandaise. Apple l’a également fait. Le Congrès américain a en effet révélé l’année dernière que le groupe ne paye quasiment pas d’impôts au fisc irlandais.
Le crash du MH 17 sur les réseaux sociaux
Les images du crash de l'avion MH17 de la Malaysia Airlines en Ukraine sont arrivées extrêmement vite sur les réseaux sociaux et parfois même, de façon tragiquement ironique. Dès jeudi soir, quelques heures après l'annonce du crash de l'avion, la dernière photo de l’avion, prise par un passager néerlandais, est publiée sur Facebook. Juste avant d’embarquer, il a pris une photo de l’appareil depuis la salle d’attente et a plaisanté : "S’il devait disparaître, voilà à quoi il ressemble", il faisait référence au vol MH370 disparu en mars dernier.
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La photo a vite circulé, en même temps qu’elle, le nom de ce passager, puisque sur Facebook, le nom de la personne apparaît à chaque fois qu’elle poste quelque chose. Et c’est peut-être ce qui différencie les autres évènements relayés instantanément par les réseaux sociaux et celui-là. Depuis jeudi soir, ils ont apporté des visages, des noms à ce triste événement. Ils l’ont humanisé. On a pu notamment voir Jolette, une femme de 66 ans, dont la photo du passeport a été postée.
Quelques heures après le crash, une vidéo amateur où l’on voit une explosion et de la fumée noire a été postée sur YouTube.
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Un centime aussi sur la fnac.com
Depuis jeudi, l’envoi de livres achetés sur le site de la Fnac n’est plus gratuit. Ce n’est pas une surprise, le groupe était obligé de se conformer à la loi ant i-Amazon. Elle interdit de cumuler la gratuité des frais de port et le rabais de 5 % proposé par les sites internet. Pour contourner la loi, la Fnac.com, tout comme le site Amazon qui s’est aligné en début de semaine, demande à ses clients de payer un centime de frais de port.
Le site a également une petite technique pour ne pas montrer que les choses ont changé. Lorsque vous cherchez un livre en ligne, vous pouvez lire, en dessous du prix : "Livraison gratuite" en rouge, suivi, en noir de la mention "en magasin". Techniquement, si c’est en livraison, ce n’est pas en magasin… Un petit message explique que "conformément à la nouvelle loi", vous ne pouvez plus recevoir gratuitement chez vous un livre pour lequel vous avez déjà eu 5 % de rabais. Donc la fnac.com vous propose de l’acheter en ligne et d’aller le récupérer dans le magasin le plus proche de chez vous.
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Un livre entier sur Twitter
Le romancier anglais David Mitchell publie actuellement une nouvelle uniquement en tweets. L’expérience dure sept jours, sur . David Michtell publie l’intégralité d’une nouvelle inédite * , (en français, La bonne manière* ). Il a commencé lundi dernier et terminera donc dans deux jours. L’histoire débute ainsi : "On est sortis du bus numéro 10 au niveau du pub appelé 'Le renard et les chiens'". "Si quelqu’un demande, dit ma mère, raconte que nous sommes venus en taxi". Et l’histoire raconte ensuite la vie d’un jeune homme qui goûte les pilules au valium de sa mère dépressive et qui se met à aimer ça. Un peu trop.
Mais est-ce facile de rédiger une histoire sur Twitter ? Dans une interview accordée au Guardian , David Mitchell explique qu’il a dû écrire de façon séquencée et a dû prendre en compte le fait qu’au bout de 140 signes, l’œil saute vers un autre tweet. Ce n’est pas fluide comme la phrase d’un livre. L’auteur a comparé cette écriture à "une camisole textuelle diabolique, à triple sangle ". La nouvelle est en anglais.
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