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Google Car: des freins sinon rien

Aujourd'hui: la voiture automatisée de Google cadrée par l'Etat de Californie, le problème du "selfie de singe" enfin tranché, une lourde condamnation et un hommage à Robin Williams.
Article rédigé par Thomas Rozec
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4 min
  (La voiture automatisée devra finalement comporter un volant et des pédales. © REUTERS/Stephen Lam)

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Google Car : la Californie reprend le volant

Projet phare du géant du web, la Google Car en est encore au stade expérimental. Et si elle souhaite passer à la phase supérieure, il va lui falloir opérer quelques ajustements. Depuis le début, Google a beaucoup insisté sur le fait que sa voiture automatisée ne disposerait que de deux commandes, à savoir un bouton "marche" et un bouton "arrêt", le reste étant totalement géré par le véhicule. Sauf que l'Etat de Californie, où est basée l'entreprise, vient de s'en mêler. Le département des véhicules motorisés, en charge de toute la législation concernant la route, vient d'annoncer de nouvelles règles effectives dès le mois prochain, concernant en bonne partie les véhicules automatisés.

Elles stipulent clairement que, pour être autorisés à circuler sur la voie publique, même dans le cadre d'essais, ces derniers devront obligatoirement être équipés de façon à ce que l'un de ses occupants puisse prendre les commandes en cas d'erreur du système de navigation. Concrètement, cela veut dire que les Google Car devront posséder un volant et des pédales, comme les véhicules classiques. Par ailleurs, les conducteurs eux aussi devront répondre à une série de critères précis, comme par exemple être titulaire du permis de conduire depuis plus de trois ans, ou encore n'avoir jamais été condamné pour des délits routiers impliquant des blessés ou de l'alcool. 

"Selfie de singe", l'épilogue

Le feuilleton un peu idiot de l'été vient de se conclure de manière très officielle. Reprise un peu partout dans les médias internationaux, l'affaire dite du "selfie de singe" voyait s'opposer le photographe David Slater et la fondation Wikimédia, qui gère le site Wikipédia. Le premier accusait les seconds de violer son droit d'auteur en hébergeant la photo culte ci-dessous.

  (La fameuse photo.)

Pris par un singe qui avait dérobé l'appareil de Slater, ce selfie animalier a fait le tour du monde, laissant sur son sillage une série de questions brûlantes : à qui appartient l'image ? Est-ce au photographe, propriétaire de l'appareil et donc de son contenu ? Ou au singe, qui a appuyé sur le déclencheur ? Et si c'est le cas, un singe dispose-t-il d'un droit d'auteur ? Visiblement taraudés par ces interrogations, le très sérieux US Copyright Office, institution en charge des questions de droits d'auteur aux Etats-Unis, a décidé de mettre un terme au débat. Dans la nouvelle version - publiée cette semaine - de son manuel compilant les règles du copyright américain, un long passage est consacré au problème des oeuvres créées par des non-humains, et tout particulièrement les animaux. Les conclusions sont claires et nettes : le droit d'auteur n'existe pas pour ces créations. David Slater n'aura pas gain de cause, le "selfie de singe" peut circuler librement, le monde entier respire un peu mieux désormais.

Deux ans et neuf mois ferme

C'est ce dont vient d'écoper un jeune britannique de 25 ans, Philip Danks, pour avoir réalisé l'an dernier une copie pirate du film Fast & Furious 6 , enregistrée dans un cinéma puis postée par ses soins sur une célèbre plateforme de téléchargement. La mise en ligne correspondant avec la sortie mondiale du film, très attendu, le fichier avait été téléchargé 700.000 fois.

Mais la raison de la lourdeur de la peine réside sans doute plutôt dans le fait que Danks en avait également fait des copies physiques, qu'il vendait par la suite via une page Facebook. De plus, interdit de cinéma après son arrestation en mai 2013, Danks avait choisi de poursuivre ses activités et de réaliser de nombreuses autres copies de films. Une seconde audience fixera le montant des dommages et intérêts qu'il devra verser aux ayant-droits. La note devrait être plutôt salée.

Hommage à Robin Williams

Dès l'annonce de la mort de l'acteur, les internautes avaient fortement sollicité les grandes entreprises du jeu vidéo pour qu'elles saluent sa mémoire, étant donné sa passion affirmée pour la chose, qui l'avait notamment poussé à prénommer sa fille Zelda en hommage au célèbre personnage de Nintendo. Williams étant fan du fameux jeu en ligne World of Warcraft , ses fans s'étaient également tournés vers Blizzard, éditeur de WoW , qui avait très favorablement répondu à leur demande, affirmant qu'un personnage inspiré de l'acteur serait bientôt intégré. On en sait désormais un peu plus : ce personnage baptisé Robin the Entertainer emprunte une partie de ses traits à celui du génie du dessin animé Aladdin, auquel Robin Williams avait prêté sa voix. Il devrait être intégré au jeu lors de sa prochaine mise à jour.

  (Le personnage hommage à Robin Williams. © Blizzard Entertainment)
 

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