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franceinfo junior. D'où viennent les cyberattaques ?

franceinfo junior Estelle Faure & Julien Moch Du lundi au jeudi à 15h22 et 16h52

Alors que le gouvernement vient de lancer un site pour aider les victimes de logiciels malveillants, franceinfo junior revient sur la récente vague de cyberattaques.

franceinfo, Julien Moch, Estelle Faure

Radio France

Publié le 05/06/2017 11:37

Temps de lecture : 2min

Un homme dissimulé par une cagoule lance une cyberattaque sur un réseau informatique. (RICHARD BRUNEL / MAXPPP)

Mardi 30 mai, le gouvernement a lancé une nouvelle plateforme, cybermalveillance.gouv.fr, pour aider les particuliers ou les entreprises en cas de cyberattaques. Sur son site, le dispositif est présenté comme un outil "de sensibilisation, de prévention et de soutien en matière de sécurité du numérique". On y trouve des fiches sur les rançongiciels ou des conseils pour choisir ses mots de passe. Le site permet aussi de mettre en relation des victimes de cyberattaques et des prestataires informatiques susceptibles de les aider à proximité de chez eux. Ce site sera d'abord testé dans les Hauts-de-France avant d'être étendu au reste du pays.

Près de 150 pays touchés

La dernière grande cyberattaque a touché près de 200 000 ordinateurs dans 150 pays dont la France, vendredi 12 mai. Le lendemain de l'attaque, le journal américain The New York Times a réalisé une carte pour montrer l'ampleur de la cyberattaque.

Animated map of how tens of thousands of computers were infected with ransomware https://t.co/djYQTYjS8u pic.twitter.com/I1kAjAWEqn
— The New York Times (@nytimes) 13 mai 2017

Pour atteindre leurs cibles, des ransomwares ("rançongiciels" en français) ont été utilisés. Installé à l'insu de l'utilisateur, le logiciel malveillant baptisé "WannaCry" bloque l'utilisation de l'ordinateur jusqu'à ce qu'une rançon soit payée. En Angleterre, ce sont les ordinateurs du service public de santé qui ont été touchés. En France, le constructeur Renault affirme avoir été victime de la cyberattaque mais le pays semble avoir été plus éparngé que d'autres, comme le détaille cet article de notre rédaction.

Est-ce qu'il y a plusieurs sortes de virus ? Est-ce qu'on peut retrouver les personnes qui piratent les ordinateurs ?

Au micro de franceinfo junior, des collégiens posent leurs questions à Nicolas Arpagian, directeur scientifique à l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ), un établissement public placé auprès du Premier ministre français. Il a signé une dizaine d'ouvrages, dont "La Cybersécurité" dans la collection "Que Sais-Je ?" (éditions PUF, août 2015).