Coalition contre Daech : qui fait quoi ?
Face à l'avancée des troupes de Daech (ou État islamique) en Irak et en Syrie, en 2014, une coalition de pays s'était formée il y a un an. Plusieurs pays font partie de cette coalition, menée par les États-Unis, mais ils ne participent pas tous de la même façon, certains mènent des bombardements aériens, d'autres apportent une aide financière ou des renseignements.
Après les attentats de Paris, la France - engagée dans la coalition depuis 2014 - a intensifié ses bombardements en Syrie. Elle a aussi déplacé son porte-avions Charles de Gaulle dans la région et mis à disposition ses avions chasseurs. Au total, depuis le début de son engagement, la France a mené plus de 300 frappes en Irak et en Syrie, selon le Premier ministre Manuel Valls. En ce moment, la France essaie de discuter avec plusieurs pays pour former une plus grande coalition contre Daech, notamment avec la Russie, alliée de la Syrie et qui intervient déjà en bombardant le pays. L'Allemagne vient, elle, de promettre un appui militaire. Faut-il soutenir ses alliés et intervenir militairement contre Daech ? Au Royaume-Uni, cette question de l'intervention en Syrie fait débat. Le Premier ministre David Cameron demande au Parlement de pouvoir frapper en Syrie, alors que leur intervention se limite aujourd'hui à l'Irak. Les députés doivent en débattre aujourd'hui.
Quel rôle joue la coalition ? Que font-ils exactement en Syrie ? Comment s'entendent la Russie et les États-Unis sur ce sujet ? Les bombardements touchent-ils des civils ? Autant de questions que se posent deux collégiennes. Pour leur répondre, Michel Goya, ancien colonel des Troupes de Marine, directeur d'études à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire et membre de l'Alliance géostratégique.
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