franceinfo golf. Le parfum d'Augusta
C'est le premier grand rendez vous de la saison de Golf. Le Masters d'Augusta en Géorgie, aux Etats-Unis, va réunir les meilleurs joueurs de la planète dans un peu moins de deux semaines.
C'est un rendez vous incontournable pour tous les passionnés de la petite balle blanche sur un parcours devenu légendaire, le seul tournoi du grand chelem à se dérouler chaque année au même endroit, dans un club totalement privé à environ deux heures d'Altanta. Une compétition pour laquelle dénicher une place de spectateur relève de l'exploit, les familles se les réservant d'une année sur l'autre.
Jouer le Masters, un rêve
Créé en 1934 sur une ancienne pépinière, le parcours tracé au milieu d'une multitude d'essences d'arbres et de fleurs, magnolias ou encore azalées, est un véritable paradis réservé chaque année à une élite restreinte, rappelle Grégory Havret, qui a joué le Masters en 2011.
"En nombre de participants c'est 96 joueurs tous les ans, alors que pour les trois autres majeurs, c'est 156, soixante joueurs de moins, c'est très important. Il y a en plus un côté folklorique, qui consiste toujours à inviter les anciens vainqueur du tournoi, jouer le masters c'est presque achever un rêve."
Les plus grands se sont imposés sur ce parcours autrefois fréquenté par le président Eisenhower. Tiger Woods, quatre fois, tout comme Arnold Palmer beaucoup plus tôt, Jack Nicklaus six fois, un record.
Le paradis du golf
Un théâtre chargé d'histoire que quelques privilégiés ont la chance de jouer chaque année, le lendemain du dernier tour de l'épreuve grâce à un système de tirage au sort. Notre confrère du Journal du Golf, Benjamin Cadiou, a eu cette chance il y a quatre ans.
"Quand je jouais au golf, gamin, je me suis toujours demandé ce que cela pouvait faire de se retrouver sur le green du douze, et quand on se retrouve pour de vrai à "l'Amen Corner" ce fameux passage du deuxième coup du onze jusqu'au green du treize, avec toutes ces pentes, ces ombres qui descendent sur les greens, vous êtes au paradis des golfeurs. Ce sont des endroits où les spectateurs n'ont absolument pas accès. Les joueurs sont seuls dans les cordes avec un arbitre et leur caddy, il n'y a que les joueurs qui ont par exemple accès à ce fameux départ du treize dans les pins, si vous n'êtes pas joueur du masters ou membre du club, vous ne pouvez jamais mettre les pieds là-bas. Il n'y a que comme ça que vous pouvez vous rendre compte de la beauté du parcours."
Dans un peu moins de dix jours les meilleurs joueurs professionnels se retrouveront pour tenter d'enfiler la fameuse veste verte réservée au vainqueur, comme Patrick Reed l'année dernière.
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