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France Info golf. Ryder cup en France : une course contre la montre

Le capitaine de l'équipe européenne de Ryder Cup est venu cette semaine pour la première fois à Paris depuis sa nomination en décembre. Thomas Björn va revenir la semaine prochaine pour une réunion technique au golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Article rédigé par franceinfo, Fabrice Rigobert
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Pascal Grizot président de la commission Ryde Cup (à gauche) et Thomas Björn (à droite) capitaine de l'équipe européenne de Ryder Cup. (FFgolf)

 Le sprint est lancé en direction de la Ryder cup 2018 pour les organisateurs et les joueurs qui souhaitent y participer.
18 mois nous séparent du coup d'envoi de cette première Ryder cup organisée sur le sol français. Après le succès populaire américain près de Minneapolis en septembre, tout doit maintenant se mettre en place autour du Golf National. Hébergement, sécurité, transport, préparation finale du parcours, l'Albatros. Sur le plan sportif, Thomas Björn commence à travailler à ce qu'il doit mettre en place pour reprendre la coupe aux américains.

 Avec au moins un français dans l'équipe européenne ? Aucune certitude pour l'instant si l'on écoute le capitaine danois de 46 ans, trois fois détenteur du trophée.

Les joueurs viennent du Top 50 mondial

"J'aimerais les voir faire partie de l'équipe, c'est ce que je leur souhaite" explique Thomas Björn, "qu'ils me montrent sur le terrain qu'ils sont assez bons pour jouer, mais je ne peux pas le faire à leur place, cela dépend de leurs performances. Si vous regardez l'équipe européenne de Ryder Cup, les joueurs viennent du Top 50 mondial et je suis chacun d'entre eux. Pour être honnête, cela m'est égal de savoir de quel pays viennent les joueurs, mon objectif est de gagner 14 points et demi, mais pour la France, pour le golf français ce serait une belle histoire s'il y avait un joueur français".

Et pour l'instant le français le mieux placé dans le classement mondial dominé par l'américain Dustin Johnson est Alexander Lévy 101e juste devant Victor Dubuisson 102e. Ce dernier avait réussi à intégrer l'équipe de Ryder cup en 2014 à Gleeneagles en remportant un gros tournoi en Turquie. Les français ne sont pas en position de force mais la mission n'est pas impossible.

Ce n'est pas un rêve

"J'ai eu la chance d'être capitaine de l'équipe de France de 2005 à 2011", explique  Pascal Grizot président de la commission Ryder cup à la fédération française de golf, "c'est une période durant laquelle les amateurs ont été préparés de manière suffisamment performante pour que la France puisse gagner pour la première fois les championnats d'Europe, les championnats du monde et la coupe des nations.

C'est de cette génération que sont sortis Alexander Lévy, Victor Dubuisson mais aussi Romain Langasque, vainqueur du British amateur. Maintenant je ne suis pas devin et je ne peux pas vous dire s'il y aura un français, mais ce que je peux vous dire, c'est que la fédération a fait tout ce qu'il fallait faire pour qu'il y ait un français dans cette équipe. Il faut être patient. Je pense que ce n'est pas un rêve. On a des chances. C'est à eux de montrer qu'ils méritent leur place dans cette équipe".

Les huit meilleurs européens d'un classement établi pour la Ryder, plus quatre joueurs choisis par Thomas Björn affronteront les américains. Tous feront donc partie au minimum du Top 50 mondial. Et s'il n'y a pas de joueur français, aura-t-on un vice-capitaine tricolore ? Thomas Björn, après une balade du côté de l'Arc de Triomphe, le trophée en main, n'a pas fermé la porte même s'il confie qu'il ne veut surtout pas précipiter les choses et qu'il compte s'appuyer sur des personnes de confiance.

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