France Info golf. Du Vendée Globe au Vendée Golf

Une cinquantaine de personnes réunies autour de sept ou huit skippers, dont un ancien concurrent du Vendée, Alain Gautier vainqueur en 1993, et désormais responsable de la sécurité sur la course, Bertrand De Broc et le Japonais Kojiro Shiraishi qui s’apprêtent à vivre trois mois seuls en mer, quelques représentants des médias et du club de Saint Jean de Mont.
 

La première édition du Vendée Golf est avant tout un rendez vous entre passionnés, qui se veut ludique et convivial comme en témoigne la formule de jeu sélectionnée, par équipe de quatre.

Un trait d'union entre la terre et la mer

Le terrain choisi, celui de Saint Jean de Mont, est un trait d’union entre le golf et la voile, "C’est un des Links réputés de France" explique Antoine Robin l'organisateur de cette journée, "c'est-à-dire un club de bord de mer, avec toute une partie en contact avec la plage et la mer. C’est la réunion parfaite des deux mondes, la terre et la mer, évidemment on ne pourra pas voir les bateaux puisque c’est plus au Nord que les Sables d’Olonne mais j’ai trouvé que la symbolique était vraiment sympa".

 Deux des concurrents du Vendée, les plus passionnés de golf, Jean Le Cam et Armel Le Cléac'h, ont du décliner l’invitation à cause de leurs obligations sur les pontons aux Sables d’Olonne. Il faut dire que les trois semaines qui précèdent le départ, offrent assez peu de latitude aux marins qui sont très sollicités par les médias et les partenaires. Le skipper de Banque Populaire garde pourtant en tête l’envie d’aller taper la petite balle blanche avant de partir le 6 novembre.

Penser au coup d'après

"Trouver un petit parcours de golf, pas loin du départ de la course ça permet de faire un petit break, pendant quelques heures, d’aller au vert et finalement, quand on joue au golf , on ne pense qu’à ça. On est concentré sur ce qu’on fait, du coup on oublie la pression médiatique de la course, la météo, tous les tracas que l’on a à gérer ou le stress qui peut être bien présent, donc ça permet de faire un petit break."

Les points communs entre le golf et la voile sont loin d’être évidents. Ils existent pourtant précise Armel Le Cléac'h : "ça permet aussi tout au long de l’année de travailler la concentration, et puis ça permet de savoir switcher quand on fait un bon ou un mauvais coup. C’est ce qu’on fait en bateau. Sur un Vendée Globe, celui qui gagne c’est celui qui fait le moins d’erreurs. Donc il faudra être bon en météo mais je vais sans doute faire des erreurs et il faudra savoir passer au coup d’après, comme au golf et pour ça c’est important pour moi ".

 Les connaissances en météo peuvent aussi être utile sur les fairways, avec l’appréciation du vent notamment.