Paul Thomas Anderson à côté de la plaque
L'objet du courroux de Fabrice Leclerc, c'est Inherent Vice de Paul Thomas Anderson avec le génial Joaquim Phoenix.. Mais...
Paul Thomas Anderson a réalisé Magnolia , There will be blood ou encore Boogie nights , considérés comme des films majeurs, symbolisant ce que Hollywood sait faire de mieux. Des films qui ont fait du réalisateur américain un objet de vénération. Un réalisateur culte.
Alors, aujourd'hui, c’est d’autant plus difficile reconnaît , rédacteur en chef de Studio Ciné Live, de critiquer Anderson et Inherent Vice . Mais il faut l’admettre, c’est un film incompréhensible, plat, vide !
Inherent Vice est une plongée dans le cinéma des années 70
Ce cinéma où l‘on boit, l’on fume, l’on parle beaucoup, où parfois, il ne se passe pas grand-chose. Et ici, Paul Thomas Anderson et son acteur principal livrent une partition dont le spectateur est totalement exclu, donnant l’impression que les deux hommes se font plaisir, et signe un film à usage interne…
Paul Thomas Anderson n’est pas le seul, Tim Burton semble lui-aussi connaître une panne d’inspiration avec Big eyes , en salle dans deux semaines.
Synopsis
L'ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu'elle est tombée amoureuse d'un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l'épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n'est pas si simple…
C'est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme "trip" ou "démentiel", "amour" est l'un de ces mots galvaudés à force d'être utilisés – sauf que celui-là n'attire que les ennuis.
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