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Maya Selva, une femme productrice de cigares

Depuis une vingtaine d'années, Maya Selva s'est imposée petit à petit au Honduras et au Nicaragua, dans un monde très masculin. A la tête de trois marques, notamment Flor de Selva, elle fait travailler 200 personnes et importe 2 millions de cigares entièrement faits main chaque année en Europe, dont la moitié en France.
Article rédigé par Edwige Coupez
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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Pour Maya Selva, fumer le cigare est un art de vivre:

"Prendre le temps, c'est le secret pour apprécier un cigare".

Et le temps, Maya Selva l'a pris pour s'initier au long processus de fabrication d'un cigare. Née d'une mère auvergnate et d'un père hondurien, elle décide au début des années 90 de renouer avec ses racines et de s'engager activement aussi pour son pays :

"Quoi de mieux que le cigare, puisque la valeur ajoutée reste sur place", explique-t-elle.

Mais très vite, elle se découvre une passion pour cet univers, qui lui permet de lier ses deux traditions familiales : "Il faut un nez, il faut avoir une belle mémoire gustative pour trouver la bonne combinaison d'un cigare. Et on a une grande mémoire de gouts en France, ça m'a beaucoup aidé ", raconte-t-elle.

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