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Envoyé spatial. De retour sur Terre, Thomas Pesquet confie ses premières impressions

L'astronaute Thomas Pesquet devrait arriver ce samedi matin à Cologne au centre spatial européen. La veille, il a atterri à 16h10, avant de s'envoler pour l'aéroport de Karaganda dans les steppes kazakhes. Il a confié ses premières impressions à franceinfo.

Article rédigé par franceinfo, Gaële Joly
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Thomas Pesquet porté par deux collègues après son atterrissage. (SHAMIL ZHUMATOV / POOL)

Thomas Pesquet devrait arriver ce samedi matin à Cologne au centre spatial européen. La veille, vendredi 2 juin, il a atterri à 16h10, avant de s'envoler pour l'aéroport de Karaganda dans les steppes kazakhes. Sur l’hymne traditionnel des cosmonautes soviétiques, Thomas Pesquet franchit les portes vitrées de l’aéroport. Il confie ses premières impressions à Gaële Joly, envoyée spéciale de franceinfo au Kazakhstan.

Le visage un peu pâle, porté à bouts de bras par deux de ses collègues, l’astronaute a du mal à marcher : après six mois là-haut, ses muscles se sont atrophiés mais poliment, malgré la fatigue, il répond à la presse.

Envoyé spatial. De retour sur Terre, Thomas Pesquet confie ses premières impressions

Première interview : "Cela va très bien ! Je suis content d’être de retour. J’ai plein d’images dans la tête, c’est vrai que c’est assez sportif… Il y a une séquence feux d’artifices lorsqu’on traverse le plasma avec les fenêtres qui brûlent, énormément d’étincelles."

"L’atterrissage, explique-t-il à franceinfo, lui, est un peu l’équivalent de plusieurs tonneaux sur l’autoroute à pleine vitesse. C’est comme cela que nous l’avons ressenti." Fatigué, Thomas Pesquet ? "Un peu. Nous avons beaucoup travaillé, c’était une longue journée… Puis c’est difficile de retrouver la gravité après avoir volé six mois dans la station spatiale internationale." Son meilleur souvenir là-haut ? "J’en ai plein, assure-t-il. Chaque jour j’ai eu un bon souvenir. Mais le retour restera dans les mémoires…"

 Thomas Pesquet file ensuite dans une petite salle à l’écart pour subir une énième visite médicale avant d’être accueilli officiellement par les autorités kazakhes. Une cérémonie traditionnelle, comme c’est la coutume sur cette terre d’accueil des astronautes. Il recevra une chapka, ainsi qu’une poupée russe à son effigie. Direction ensuite le centre spatial européen de Cologne via un avion médicalisé.

Car la mission est loin d’être terminée : "Pendant 21 jours extrêmement intenses, heure par heure, jour par jour, Thomas sera sollicité pour des expériences scientifiques", explique le responsable de l’atterrissage à l’ESA.

Pas de vacances avant six mois

Après cette période le jeune astronaute, pendant six mois, parcourra le monde pour témoigner de sa mission. Et puis, peut-être, pourra-t-il enfin prendre des vacances. Avant d’affronter ce tourbillon médiatique, Thomas Pesquet nous a confié avant de partir pour l’Allemagne, ses trois priorités immédiates : revoir sa femme, dormir un peu se promener dans la nature qui lui a tellement manqué dans la station spatiale internationale.

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