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En un mot. Quand deux fous se rencontrent, ça fait peur

Le mot de l'actu du jour est : rencontre. Cela n'aura échappé à personne. Surtout pas à Nathalie Bourrus.

Article rédigé par franceinfo, Nathalie Bourrus
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. (KCNA VIA KNS / AFP)

Rencontre. Mot qui vient de "encontre", qui signifie, en ancien français, le fait de rencontrer quelqu'un sur son chemin. Dans l’affaire en question, un homme aux yeux bridés trouve sur son chemin un homme à la mèche orange : "Salut, je vais te défoncer toi, tu sais !". Eh oui, pardon, je n’imagine pas un langage plus fleuri entre les maitres du monde (drôle de monde laid). "Ah oui, tu crois ça, petit gros !?" Ça, c’est Donald. "Espèce de vieux sénile ! Tu croyais vraiment que j’allais abandonner mon programme nucléaire !?". Ça, c’est Kim.

Bon, on va essayer de rester optimistes d’ici "the Meeting". On va essayer aussi de bien se préparer. D’ici le mois de mai (fais ce qu’il te plait), il va falloir s’entrainer les cocos, parce que l’annonce d’une rencontre au sommet, c’est mignon, mais c’est rien en fait. Pour un entrainement intensif, il faut leur trouver un lieu. "The place before the meeting." Devinette : il est en Corée. Vous donnez votre langue au chat ? Les JO, bien sûr ! Une descente aux jeux paralympiques de Pyeongchang. Vous avez gagné le droit de faire une descente aux enfers, aux côtés de nos deux héros. Les JO des personnes non valides débutent demain.

 Dérapages incontrôlés

Aucune moquerie, loin de là ; bien au contraire, je rends hommage à ces sportifs forts et courageux. La moquerie, je le reprécise à l’attention des lecteurs, s’adresse aux deux autres, vous l’aurez compris. La cérémonie d’ouverture, c’était donc ce matin. Et demain, place à l’épreuve reine, la descente. Une discipline qui combine la vitesse à l'état pur, la maîtrise technique, et le courage. Je me dis que c’est déjà peut être "too much" pour nos maitres du monde, les rois du dérapage pas très contrôlé. Attention, dans la descente, prudence, parce que les skieurs atteignent des vitesses de pointe de plus de 140 kilomètres par heure. La moindre erreur peut s’avérer fatale.

En un mot : attention à ne pas se prendre un arbre. Même s’ils sont protégés par des grosses bâches aux couleurs bien "flashy", Kim et Donald, dans leur cerveau parfois de la taille d’un bulot, aveuglés par des egos de dingos, sont capables de ne pas voir les vrais obstacles.        

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