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Les becs de gaz sur le point de s'éteindre en Allemagne

Les becs de gaz, reliques de la guerre froide qui illuminent les rues de Berlin et de plusieurs autres villes allemandes, sont menacés.
Article rédigé par Nathalie Versieux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (L'un des 36.000 bacs de gaz de la capitale allemande © Reuters)

De beaux pieds en fonte, une cage de verre en son sommet, une chaude  lumière jaune... Le bec de gaz fait partie du paysage urbain de bien des Allemands. Rien qu'à Berlin, on en compte 36.000 exemplaires, 15.000 à Düsseldorf. Ces lampadaires sont en fait une relique de la guerre froide. La compagnie de gaz locale, Gazag, préférait éclairer elle-même les rues plutôt que de dépendre d'un approvisionnement en électricité qui devait transiter par la RDA.

 Mais, aujourd'hui, les becs de gaz coûtent cher. Ils tombent facilement en panne, consomment de grandes quantités d'énergie et seraient nocifs pour le climat. A Berlin, Düsseldorf, Dresde ou Francfort, les municipalités cherchent à les remplacer par des lampadaires alimentés par le courant. 

La suppression des lampadaires à gaz se heurte à de fortes résistances

Un peu partout à travers l'Allemagne, des associations de citoyens organisent la résistance. Même le président de la République s'est dit attaché au romatisme des becs de gaz. Partout, des pétitions sont signées pour leur maintien.

Il faut dire que les projets des municipalités sont parfois radicaux. A Berlin, le maire ne veut conserver que 3.000 des 36.000 exemplaires qui ont survécu à ce jour. Seuls les sites historiques et les rues typiques seraient épargnés par la conversion à l'électricité. 

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