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En Russie, l'Education nationale propose des cours... d'entraînement militaire !

Rien d'obligatoire pour l'instant, il s'agit d'une option testée dans les écoles de Iaroslavl. Comme un relent d'URSS et de Guerre Froide.
Article rédigé par Alexis Morel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Cadets militaires en Russie. © Gettyimages)

Cette option dans le programme est censée remplacer le latin, certaines langues étrangères ou le théâtre. Il s'agit tout simplement de "jouer au soldat". Les élèves sont organisés en unités, ils portent des uniformes offerts par le ministère de la Défense, ils occupent des bases où ils apprennent à démonter et remonter une Kalachnikov en un temps record, à tirer au fusil, à marcher au pas, à sauter en parachute et à lancer des grenades. 

C'est peut-être le retour d'une organisation très active à l'époque soviétique, "Younarmia " (pour "l'armée jeune "). Dans un premier temps destinée aux adolescents, cette formation militaire pourrait aussi concerner les écoliers à partir de dix ans. Tout le ban et l’arrière ban des personnalités pro-Poutine applaudissent, mais quelques rares opposants ont quand même condamné cette éducation nationaliste et martiale. C’est notamment le cas de Valentina Melnikova, la présidente du Comité des mères de soldats russes. Pour elle, "essayer de militariser des enfants est une violation de leurs droits ". 

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