En direct du monde. En Ecosse, île hantée à vendre cherche courageux acquéreur

Un bien exceptionnel est à vendre en Ecosse : il s’agit de l'île privée de Little Ross, au sud-ouest du pays. L’agence immobilière, en charge de la vente, a réalisé une vidéo, pour promouvoir le site et ses dix hectares au total. Les paysages paradisiaques, une belle plage de galets, la côte sauvage écossaise, la mer d’un bleu azur, et surtout des collines et de l’herbe bien verte à perte de vue… Un véritable havre de paix pour les amateurs de nature et de tranquillité. Le terrain contient aussi une maison au charme ancien, avec pierres apparentes. Elle comporte six chambres, un salon et deux salles de bain.

Le prix d’un deux-pièces à Paris

L’île est complètement autonome en électricité. Elle est approvisionnée écologiquement, grâce à une éolienne et à des panneaux solaires. Le tout pour un prix raisonnable pour une île privée : 367 000 euros. A titre de comparaison, c’est le prix d’un deux-pièces à Paris. "Une opportunité unique de trouver l’endroit de rêve pour partir en vacances ou d’expérimenter un mode de vie alternatif", selon l’agence immobilière qui gère la vente. Petit détail, important tout de même, pour se rendre sur l’île, il faut un bateau ou un hélicoptère.

L’agence immobilière ne trouve pas preneur

L’île de Little Ross semble être un havre de paix, mais les acquéreurs potentiels ne s'y pressent pas. Et pour cause, on n’y serait pas si tranquille puisque le lieu serait... hanté par le fantôme du gardien du phare. Ce dernier se trouve à quelques mètres seulement de la maison principale et a été le théâtre d’un assassinat au début des années 1960. Le gardien de l’époque, Hugh Clarke, y a été tué par son assistant, Robert Dickinson, condamné pour son crime à la prison à perpétuité. Ce sont des visiteurs qui découvriront le corps sans vie du gardien du phare.

Courant d'air glacial et bruits de pas

Depuis cet assassinat, l’île de Little Ross s’est forgée une réputation d’endroit hanté. Le fantôme de Hugh Clarke rôderait toujours autour des lieux et il terroriserait les visiteurs. Des touristes, qui se sont aventurés dans le phare, ont raconté s’être sentis observés, avoir eu l’impression d’être touchés, ont senti comme une main les frôler, un courant d’air soudain et glacial et des bruits de pas inexplicables. Depuis la mort de Hugh Clarke, aucun nouveau gardien ne s’est risqué à prendre sa place. Le phare, lui, a finalement été automatisé.