Pour le nageur Maxime Grousset, "gagner, pouvoir chanter la Marseillaise, représenter la France, la Calédonie, c'est une fierté"

Demain les Jeux Fabrice Rigobert et Théo Curin Le dimanche à 17h24 et 21h53

Chaque semaine, Théo Curin embarque dans son taxi, des championnes et des champions liés aux Jeux de Paris 2024. Voyage ici, en compagnie du champion du monde de natation, Maxime Grousset.

Théo Curin, Fabrice Rigobert

Radio France

Publié le 14/01/2024 10:02 Mis à jour le 14/01/2024 19:26

Temps de lecture : 3min

Théo Curin a accueilli à bord de son taxi le nageur Maxime Grousset, champion du monde en titre sur 100 m papillon. (ANNE BAYARD)

Demain les Jeux est un rendez-vous en partenariat avec France 3, dans le cadre de l'émission Aux Jeux, citoyens ! Le vice-champion du monde de paranatation, Théo Curin, devient Théo le Taxi et embarque dans sa voiture une personnalité ou un champion, en lien avec les Jeux de Paris 2024. Cette semaine, nous voyageons en compagnie du nageur Maxime Grousset.

franceinfo : Votre invité, Théo, s'est imposé comme l'un des leaders de l'équipe de France dans votre domaine de prédilection : la natation ?

Théo Curin : Oui, J'ai eu la chance de recevoir dans mon taxi Maxime Grousset. Et quel plaisir d'avoir ce grand champion à mes côtés. Alors il fallait marquer le coup : j'ai donc entamé le voyage en maillot de bain avec lui. Bon, je l'ai fait parce qu'on se connaît bien !

Le sport est un petit milieu finalement, et j'ai suivi de près son titre mondial sur 100 mètres papillon, l'été dernier. Et puis, c'est un nageur qui vient de loin, comme il me l'a rappelé : "Moi, je suis né à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, toute ma famille habite là-bas, et c'est là que j'ai commencé à nager, vers l'âge de 4 ans. Je n'aimais pas vraiment, mais mes parents m'ont obligé parce que je vis sur une île, donc c'est mieux de savoir nager !"

Maxime Grousset a aujourd'hui 24 ans, il est arrivé en France en 2016, à Amiens, avant d'intégrer l'INSEP où il s'entraîne. Il est capable de s'imposer dans plusieurs spécialités ?

Oui, et sa référence s'appelle Alain Bernard, champion olympique des 100 mètres nage libre aux Jeux de Pékin en 2008. Maxime s'en souvient parfaitement : "Quand je l'ai vu gagner, j'ai voulu faire pareil. Je crois que c'est important d'avoir des idoles que l'on voit à la télé."

Rêvons de voir Maxime égaler ou dépasser Alain Bernard dans les bassins. À condition bien sûr d'éviter la moindre erreur. Sa plus grosse, il était jeune, est de n'avoir pas exécuté la bonne nage : "Je suis un peu tête en l'air et donc, première année de compétition, je pars en papillon alors que c'était de la brasse. Comme le papillon est plus rapide que la brasse, je battais tout le monde ! Sauf que je m'étais trompé..."

Rassurons les auditeurs, Maxime Grousset était jeune. Il a, depuis, corrigé ce type d'erreur. Il sera concentré au maximum pour les Jeux de Paris 2024 ?

Évidemment, ces Jeux sont le grand objectif de Maxime, avec l'envie de s'imposer. Il faut dire que la victoire est devenue une véritable drogue pour lui : "Gagner, pouvoir chanter la Marseillaise,de représenter la France, la Calédonie, c'est une fierté. Je suis addict !"

Souhaitons-lui de gagner à Paris. Maxime Grousset est un nageur qui ne doute pas. Il est très assidu, à la fois à l'entraînement, et dans son hygiène de vie au quotidien. On peut dire qu'il a vraiment mis sa vie de jeune adulte entre parenthèses, pour placer toutes ses chances de son côté.

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